a fa aan of a af af fa af ee fe ele
£n Amérique, dans cette atmosphère
saxonisée et saxonisante, nous
maintenant: nous sommes restés catho-
liques parce que nous sommes restés
Après Dieu voilà d’où nous est
Français.
venu le salut.
Abbé GROULX.
ELA RS Cu À À se LS + CRE ve à LAS LS + 0 ES se +
“Volume XIX
- OBSERVATOIRE
AIN NITIt
Paroles à méditer
“
Dans leur lettre collective dont nous
‘publions les principaux extraits en pre-
.mière page, les archevêques et évêques
catholiques de l'Ontario adressent des
félicitations à nos frères franco-onta-
riens.
Pourquoi ces félicitations? Quel en est
le motif?
Si l'on en juge par le caractère publi-
que de la lettre, par la matière qui en
fait l'objet, par la haute dignité des
signataires, il ne peut être question
d'une chose insignifiante, sans valeur
et sans importance.
Ceux qui connaissent déjà l’histoire
de la survivance canadienne-française
en Ontario, savent à quoi s’en tenir. |
Nos frères franco-ontariens ont lutté
avec hérôïsme (il faudrait souligner
fortement ce mot) pour la défense et 1) à
progrès de leurs écoles catholiques et
françaises. Ils n’ont reculé devant au-
cun sacrifice pour conserver, à l’école
et par l’école, leur religion et leur lan-|
gue. Leurs efforts continus, persévé-
rants n'ont pas été vains. Il15 possè-
dent aujourd’hui une organisation sco-
laire que les forces conjuguées du |
natisme ne peuvent détruire.
Et voici que l’épiscopat catholique de
toute leur province, lequel comprend:
Son Em. le cardinal McGuigan, leur
adresse de particulières félicitations
pour avoir éduqué leurs enfants dans
leur “langue chérie” et leur “culture
(suite à la page 8)
Regard en arrière
Goit de lectures |
je en ele on 34
le savons
Organe de l'Association Canadienne-Française de lAlberta
EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI 4 DECEMBRE 1916
£ | MESSAGE DU PRESIDENT GENERAL
Notre nouveau service
de Librairie française
Mes chers compatriotes,
Il me fait plaisir de vous apporter aujourd’hui une excellente
Après mûre réflexion et de nombreuses démarches, l’A.
nouvelle.
no 3
La vraie éducation ne peut
Réponses non
satisfaisantes
__ exister sans la religion
Lettre collective des évêques d'Ontario
‘livres, cartes de Noël, bonnes chansons, etc.
C.F.A. lance une importante initiative. Nous déplorions depuis |
longtemps l'absence de librairie française en Alberta. Les institu-
teurs et institutrices en particulier étaient les tout premiers à souf-
frir de cette lacune. L'Association a donc pris la chose en main
et elle vient d'inaugurer un ‘Service de librairie française”.
Cette librairie, qu’on le remarque hien, est au service non seu-
lement des maîtres et maîtresses d'écoles, mais du public en général.
Tous pourront en profiter et recevoir des conditions aussi avanta-
geuses que dans n'importe quelle librairie de l'Est. On pourra lire
dans une autre page une première annonce de brochures, albums,
D'autres listes seront
M. l'abbé Roméo Ketchen, curé ‘&e
lImmaculée-Conception depuis près de
j20 ans.
publiées au cours des prochaines semaines.
On comprendra que nous devons débuter modestement. Mais |
nous comptons bien agrandir notre service de librairie au fur et
à mesure que les affaires progresseront. Dès maintenant, notre | Les divorces par
sur l’enseignement religieux à l'école
New-York. — Les réponses du prési- :
dent Truman et du secrétariat d'Etat
des Etats-Unis aux protestations de : Le Conseil ontarien de l'Education catholique ayant présenté
milliers de citoyens contre la condam- à la Commission royale, chargée de faire enquête sur l'instruction
nation injuste de l'archevêque Aloystus Publique, un nouveau mémoire sur le droit à l'existence des écoles
Stepinac, ne sont pas satisfaisantes, a SéParées, les archevêques et évêques de l'Ontario ont publié une
| déclaré Francis X. Stephens, président lettre collective pour appuyer ce mémoire.
äu comité de coordination des organis- ! |
mes laïques catholiques de l’archidio-
La lettre remarque d'abord que le Les évêques ontariens affirment en-
Ù Conseil de l'Education catholique a suite que “les catholiques n’accepteront
cèse de New-York, dans une deuxième l'autorité nécessaire pour se prononcer | jamais un enseignement religieux allant
lettre de protestation adressée aux au- au nom des parents, des commissaires, ; à l'encontre de leur conscience. Comme
PEN gouvernementales. :des instituteurs de langue française et il est admis dans l'Acte britannique de
CN AE nu : de langue angiaise. Elle rappelle la part | l'Amérique du Nord, des moyens édu-
5
Nouveiles d'Ottawa
des laïcs catholiques dans l'éducation [EOReE séparés doivent exister pour
L'Immaculée-Conception célèbre
secrétaire se f laisir d lir toutes 1 religieuse des enfants. les protestants et les catholiques de
i e fera un plaisir de remplir toutes les commandes qu’on f j L
lui adresser ? . re provinces “Le zèle du laïcat pour l'éducation | Ontario et du Québec.
a. Qu'on remarque cependant que nous sommes éloi- ee : ä
gnés des éditeurs et que si | À à = Par la BU. ‘ religieuse des enfants n'est pas moindre ! Les libertés des minorités
q i nous n'avons pas en mains les livres! D'anrès le iournsl “St. Cathari | | s '; it : .
demandés, on devra nous accorder un délai suffisant a : AUS EN ; nes: Le charbon que celui du clergé parce qu'il y voit; “C'est encore en accord avec la tra-
Je suis heureux de vous dire ici que délà nous ue do , voici comment se répartis-| :} autorités fédérales viennent de.le plus noble idéal et le devoir sacré [aion britannique que les libertés rai-
, ux x : sent les divorces, en proportion des _ inorité i ê
à écouler le premier dépôt de livres que nous avions en magasin roues Prop reconnaitre que le Canada ne pourra des parents. Nous sommes fiers de re- |sonnables des minorités doivent être
Ceux qui veulent donner des commandes pour Noël, devront donc
se hâter pour ne pas être désappointés.
Une fois de plus l'A.C.F.A. prouve qu’elle rend d'immenses ser-
vices aux nôtres. Cette nouvelle initiative en est une autre preuve.
Comme président général de l'Association, je souhaite le plus entier
succès à notre Librairie.
L.-P. MOUSSEAU, M.D.
=
jamais produire tout le charbon dont il Connaître le magnifique exemple de gé-
a besoin. La commission fédérale sur le nérosité et de sacrifice donné par les
8 mariages; Alberta: un divorce par 15:charbon doit faire rapport au gouver- laïcs de toutes les classes de la société
mariages; Manitoba, un divorce par 20 | nement que le pays ne peut pas devenir : Pour conserver la fidélité à leur idéal.”
mariages, Ontario, un divorce par 21 |tout à fait indépendant des Etats-Unis’ “Grâce au progrès de l'éducation et
mariages; Saskatchewan, un divorce par |en ce domaine. Les provinces de Qué-|aux avantages accordés par la législa-
26 mariages; Nouveau-Brunswick, un|bec et d'Ontario, d'après cette commis- ! tion canadienne, tant dans la province
divorce par 48 mariages; Nouvelle-Ecos- sion, dépendront toujours presque en-| d'Ontario qu'ailleurs, le laïcat peut
se, un divorce par 64 mariages; Ile du) tièrement du charbon américain.
Prince-Edouard, un divorce par 215! Le rapport de la commission, qui sera ‘et veiller à l'administration de l'éduca-
mariages: Québec, un divorce par 295 soumis au gouvernement à la fin de tion. Le besoin d'autorité épiscopale et
RAAIAUES: l'année, recommande également que le Je besoin de direction nécessités dans
Colombie canadienne: un divorce par
maintenant se prononcer ouvertement,
respectées. Le fait de procurer de meil-
|leurs moyens administratifs et des sys-
PLÈRIES uniformes dans les écoles n’est
lpas une raison suffisante pour la sup-
| pression de la liberté ou limposition
id'une inégalité pénale.
C'est la gloire des peuples britanni-
ques qu'ils ont su mettre le lien entre
l'unité et la liberté ainsi qu'avec leur
icorollaire naturel: la variété. A ce su-
j jet, nous offrons nos félicitations au
‘groupe considérable de Canadiens fran-
\
'
ses quarante ans d'existence
Dimanche prochain, le 8 décembre, la .Oblats et le P. Hétu en prit d’abord la
paroisse de l’Immaculée-Conception cé-' direction. En 1907, le R.P. Lemarchand
ee travail pour refaire
le pays
Paris. — Le plan français de quatre
gouvernement nomme une commission Jes premiers jours ont cessé. Cenen- çais dans différents endroits impor-
permanente pour s'occuper des cas d'ur- dant, l'éducation est à tel point né-jtants de l'Ontario pour éduquer leurs
gence qui peuvent surgir à la suite de cessaire au bien-être de la société et enfants conformément à leur langue
grèves ou dans d'autres circonstances ' ‘elle s'identifie à tel point à la religion chérie et à leur culture traditionnelle,
; STAVES. | que Nous, évêques, qui sommes respon- tout en tenant compte de la nécessité
#
Par Camille LESSARD
C'est en effet le 8 décembre 1906 que
Ma petite amie, Anna-Marie Tur-|Monseigneur Legal bénissait Léglise :
lébrera, avec sa fête patronale, le qua- ‘é
rantième anniversaire de sa fondation.
‘était nommé curé. Il fut secondé dans/ans, visant la rénovation économique
son travail par les RR. PP. Lépine et |@u pays, comporte une semaine de tra-
Culérier. vail de 48 heures au lieu de 40, à dé-
En 1911, la paroisse passe sous la di- | claré Jean Monnet, directeur de la com-
cotte, fille de Georges Turcotte, député
.au fédéral, comprenant la soif de mon
cerveau avide de savoir, me prétait
tous les livres de la bibliothèque de son
père. Chez le notaire Béland et chez
J'arpenteur Tourigny, on me passait
journaux, feuilletons et livres. Les por-
tes de la bibliothèque paroissiale m'é-
taient ouvertes et j'y puisais sans dis-
cernement et sans guide. Chaque let-
tre avait pour moi un sens musical et
l'assemblage des lettres d’un mot m'é-
tait une symphonie littéraire. La musi-
| Monseigneur H. Routhier,
nouvellement construite dédiée
maculée-Conception.
à l'Im- rection du clergé séculier. Sept curés
vont s'y succéder: MM. les abbés Roc-
La fête de dimanche’ prochain, sera que (décédé récemment), J.-A. Ouellet-
marquée par une messe solennelle à ‘te, J.-A. Ethier, A. Lepage, À. Bernier
1i heures, à laquelle S. Exc. Monsei- -et J.-R. Ketchen. D’autres viendront
gneur J.-H. MacDonald, archevêque ‘leur prêter main-forte. Mentionnons
d'Edmonton, sera présent. Le sermon de MM. les akbés Lapointe, Chartrand,
circonstance sera donné par S. Exc. | Bélanger, Normandeau, Monseigneur
omi, de Pilon et les RR. PP. Jésuites.
Grouard. De 3 à 6 heures de l’après-| , ;
midi, les Dames de la paroisses organi- | Ms ADI Rs REMReRe
sent une réception dans les salles du! Une large part de ete TeIenL Qu
icuré actuel, M. l'abbé J.-Reméo Ket-
Imission qui a rédigé le programme.
Émnigralion aux
Etats-Unis
Ot'awa. — Des es tatisies publiées
par l'ambassade américaine à Ottawa
révèlent que les Canadiens a
à émigrer nombreux vers les Etats-
: désintéresser de l'administration des
Le premier ministre de la Colombie écoles pas plus qu’un médecin ne p
| canadienne est venu dans la capitale . se désintéresser de la question des nô-
fédérale pour discuter les propositions ‘pitaux et des soins aux malades, ou le
qu'Ottawa a faites aux provinces dans manufacturier de la législation indus-
le dernier discours sur le budget, en 'trielle.”
juin dernier. À son arrivée dans la ca-i
pitale, M. Hart dii qu’il voulait obtenir ;
\certaines précisions sur les proposi- |
FHene fédérales au sujet du partage des
taxes. “C'est là, dit-il, le but de ma vi-.
isite et c'est aussi tout ce que je puis:
dire.”
Actuellement, seulement trois provin-
ces ont accepté ces propositions fédé-:
jrales qui visent à remplacer les accords :
| Relations fédérales-provinciales
“Les catholiques ont toujours soutenu
| que la religion: est nécessaire à la véri-
même à besoin de l'éducation.”
L'Eglise et l'éducation populaire
“L'Eglise a lancé et soutenu l'éduca-
:tion populaire, Dans tous les pays chré-
‘tiens les premières écoles ont été des |
écoles religieuses et il en a été de même ;
eut,
! cette province de langue anglaise.”
|
|sables de l'éducation ne pouvons Nous | d'une connaissance adéquate de la lan-
gue anglaise et de l'harmonie complète
avec des institutions britanniques dans
Les évêques rappellent que la religion
est nécessaire à la moralité qui est éga-
(suite à la page 8)
table éducation et que la religion elle- |
que des mots avait pour mon jeune | anciens et les amis de la paroisse sont]
cerveau un enivrement aussi fascinant linvités cordialement à y être présents!
que l'harmonie des sons pour l'âme du |et à venir y renouer d'anciennes con-
musicien. naissances.
Au presbytère, on me passait la Vé-! Le soir à 7h. 30, il y aura à l’église pa-
rité, de Québec, éditée par Tardivel, je ‘roissiale salut solennel du T. S. Sacre-:
-crois. À cette époque j'avais tout au plus [ment et chant du Te Deum.
Couvent; on y servira le thé. Tous les enr Utd dévote-eu tuinistere. des Unis et que cette tendance est parti-
‘âmes dans cette paroisse depuis près de ,Culièrement marquée parmi les hommes
\20 ans. C'est le 16 août 1928. en effet, de profession.
iqu'il entrait en fonction. Nous relevons! De juillet 1945 à juin 1946, les consu-
dans le programme-souvenir du 25ème lats américains ont en effet accordé à
lanniversaire de la paroisse le passage 18,280 Canadiens des visas les autori-
isuivant: “Appartenant à une famille sant à s'établir aux Etats-Unis pour y
concius en temps de guerre au sujet des '
‘dans Ontario et aux Iles Britanniques.
taxes, Ces trois provinces sont le Nou- : Le principe de cette union entre la reli-
(HEAR BENENNCE, le Manitoba et la Sas-| jon et l'éducation à été dès le début
|katchewan. Quatre autres provinces, lun axiome pour les protestants comme
par contre, ont soutenu que ces proposi- ; pour les catholiques. L'expérience qu’on
tions fédérales sont inacceptables et ce : la faite en tenant de désunir ces deux
sont: Québec, Ontario, Nouvelle- “Ecosse | moyens a duré assez longtemps, assez
une douzaine d'années et n'empêche ;
que je lisais la “Vérité”, journal a
rieux s’il en fut, mais je ne vous affir-
me pas que je comprenais tout ce que
.je lisais. . . Tout ce que je me rappelle,
c’est que les pages de ce journal conte-|
naient une histoire qui me fascinait
comme un beau conte. C'était en rap-
port avec un nommé Léo Taxil et une
certaine Diana Vaughn que j'appris,|
plus tard, avoir été les tristes pantins
-de la plus grande fumisterie maçonni-
que de l'histoire.
Je prenais soin de cacher mes livres
d'histoire quand j'arrivais à la maison.!
Ma mère étant écrasée par le travail,
je comprenais que je devais l'aider.
Mais, hélas! mon amour pour les mots
noyait en moi tout sens d'honneur et
de coeur. Pour lui mettre un bandeau
sur les yeux, j'enlevais la couverture de
papier d’un de mes livres de classe
pour en recouvrir mon livre de contes.
Si ma mère me demandait de l'aider à
laver la vaisselle, je répondais distraite-
ment: “Oui, attends une minute, je
vais finir d'apprendre ma leçon et je:
vais t'aider.” Quand ma “leçon” (livre
d'histoire) était finie, souvent ma mère
était au lit afin de refaire ses forces
pour sa lourde tâche du lendemain.
Ma pauvre mère aurait dû se servir
du fouet pour me forcer à l'aider. Mais
elle était trop bonne! J'ai, ce soir, le
rouge au front et les larmes aux yeux
en songeant à l‘égoïsme de mon jeune
âge.
Le soir, dans la saison où nous dor-
mions au grenier, je grimpais en haut
Quelquefois, j'entendais craquer les
planches de l'escalier. Ma mère arri-
vait près de mon lit et, à voix basse, |
pour ne pas réveiller les enfants, me)
disait: “Tu vas te coucher tout de suie!
‘ Tu n'es pas raisonnable! Tu t'abimes
les yeux et tu dépenses tellement d'hui- !
le que ton père ne serait pas de belle
humeur s'il le savait! Forcée dans mes
derniers retranchements, je me rési-
gnais à éteindre ma lampe et, deux
minutes plus tard, je dormais.
Le matin je ne venais plus à .bout
avec les autres, mais ce n'était pas
avec l'intention de clore mes yeux! Je
cachais, le mieux que je pouvais, la fai-
ble clarté de ma petite lampe et je
lisais. .. Dans le silence de la nuit,
j'entendais notre vieille horloge sonner
minuit, une heure, et je lisais toujours.
respectée d'Edmonton, ancien élève des
vivre. Sur ce total, il y avait 2,636 hom-
Droits essentiels
conservés
La nouvelle Constitution du Brésil
admet la religion comme partie essen-
tielle de la vie brésilienne. Elle appuie
la démocratie sur la souveraineté de
\Dieu. Elle affirme la liberté de cons-
cience et de religion, maintient l’indis-
solubilité du mariage et accorde l'ns-
: truction religieuse aux écoles publiques.
Ces dispositions rencontrent pour une
| bonne partie le programme de la Ligue
|
vince et Edmonton en devenait la ca-|
lpitale. Jusqu'à cette date,
lroisse catholique existait à
Historique |Jésuites, M. l'abbé Ketchen est un!mes de diverses professions. C’est plus
enfant de l'Ouest. Successivement des- | de trois fois les 816 Canadiens de cette
servant de Spruce Grove, curé de Cal- catégorie qui avaient passé la frontière
lder, secrétaire de Mgr larchevêque de juillet 1941 à juin 1942. Et cette
eo | d'Edmonton et curé de l'Immaculée- |tendance semble s’accentuer.
celle connue: S0uS LE po + none | Conception, il a par son dévouement, Les statistiques de l'ambassade ne
Saint-Joachim”, Prévoyant l'expansion son entrain, sa loyauté, alliés à une/précisent pas à quelles professions ap-
° intelligence supérieure et à une piété partiennent ces émigrants canadiens,
En 1905, l'Alberta était érigée en pro-
et Alberta. Les deux autres provinces, la 1 tout, pour qu’on puisse en examiner |électorale catholique, programme en
Colombie Canadienne et l'Ile du Prince jé résultats, et nous croyons que nous |dix noints, qui demandait “la promul-
Edouard, se sont abstenues de prendre! Louvons dire qu'une grande majorité de !gation de la Constitution au nom de
des engagements. | protestants d'esprit religieux reconnais- | Deu, la reconnaissance des droits fon-
| sent qu'on ne peut séparer les deux si damentaux et des devoirs de la person-
ce n’est que fatalement. Dans une épo- ne humaine, la défense de la famille,
que et dans un pays où l’avancement et É | par l'indissolubilité des liens du maria-
| l’'encouragement aux études et aux mé- |ge, le refus de tout monopole de l’édu-
tiers de base ont été remarquables, nous : cation et la liberté d’avoir une éduca-
Décoration à un converti
Boston. — Son Exc. Mgr l'archevêque
jbre 1906, Monseigneur Laval inaugu-:,
rapide de la nouvelle capitale, Monsei- : . . een ”
gneur Legal décida la création d’une Le um las
seconde PAROISSE, celle de rm toujours grandement estimé de ses pa-
Conception. Dans ce but on s’assura lal de l'Immaculée-Conception.
propriété d'un bloc de terrain entre: "5575
l'avenue Kinistino (96ème rue) et l’ave-
nue Namayo (97ème rue), la rue Picard
(08ème avenue) et la rue Gallagher!
(108èmeA avenue). On se mit aussitôt
à l'oeuvre et l’année suivante, 8 décem-
ne
rait le nouveau temple.
M. le
curé Ketchen est toujours à l'oeuvre et,
imais on a constaté qu'il s’agit surtout
d'ingénieurs, de médecins, de chimistes,
de physiciens et de techniciens de di-
lverses spécialités.
wæ J. Cushing, de Boston, a pré-
senté la médaille de l'Action catholique :déCouvrons un nouvel état du peuple
à David Goldstein, converti, écrivain | qui peut s'appeler “lignorance reli-
et ancien prêcheur public. La médaille | gieuse”.
est décernée chaque année par le Collè- Le
ge St-Eonaventure d'Orlcan, N.Y. à
un citoyen américain qui s’est distin-
|gué comme chef de l'Action catholique.
entre le federal
On verra la nuit
Curés
Southbridge, Mass. — Un “ceil noc-
Lundi dernier avait lieu à l'hôtel Co-
rona le diner mensuel du Conseil La
La paroisse fut confiée au RR. PP.!
de me lever. Je m'endormais trop.|
Commandements, coups de balai au;
plafond, rien n’y faisait: je dormais. |
Alors, ma mère finissant par perdre
patience, montait pour enléver les cou-
vertures de mon lit. Ma modestie con-
tribuait plus à m’ouvrir les yeux que
toutes les remontrances du monde!
Les temps ont bien changé depuis ce
jour!
Noms des gagnants
Tirage hebdomadaire en fa-
veur des abonnés dont Fabon-
nement est en règle.
Gagnants de cette semaine:
LS
Henri Ricard,
Carbondale, Alta
Alcide Bruneau,
Jean-Côté, Alta
Maxime Levasseur,
-Fort Kent, Alta
Charles Lebas,
Lac-la-Biche, Alta
Chacun de ces gagnants recevra un
album de la Bonne Chanson, com-
prenant trente chansons.
|
L'église et le presbytère de 1
saire de sa fondation.
me Mn nn
’Immaculée-Conception d'Edmonton./de Québec, presque entièrement catho- |
‘Cette paroisse célèbre dimanche prochain le quarantième anniver-
turne” avec lequel les militaires pou-
|vaient apercevoir les objets dans l’obs-
|curité complète, a été inventé pour
l’armée américaine. L’instrumernit, appe-
lé le métascope, est une lentille de verre
très compliquée possédant une facilité
extraordinaire nour recueillir la Iu-
Re
Vérendrye des Chevaliers de Colomb.
L'invité d'honneur était l'honorable
Lucien Maynard, procureur général de
l'Alberta.
Une soixantaine de convives, dont
plusieurs étaient des invités de la cam-
|
Î
Conseil offrait à Monsieur Maynard en
reconnaissance de ia manière dont il
| M. Taylor retourne
au Vatican
Montréal. — Des dépêches de Wa-
[éhineton ont annoncé ces jours der-
niers que M. Myron Taylor retourne au
Vatican comme représentant personnel
du président Truman auprès du Saint-
quelques paroles de présentation de Ia
part du président, M. l'avocat André-
M. Dechène, M. Maynard fit un intéres-
sant exposé du problème des relations
entre le fédéral eë les provinces. Il ex-
pliqua les offres du gouvernement cen-
tral aux provinces et à quelles condi-
tions Ottawa s'engageait à soulager
! celles-ci de certains fardeaux financiers.
Siège.
F BE ; ard exposa ensuite l'attitu-
Une campagne acharnée a été menée | M:-Mayn P
ie |de de chaque province devant les pro-
dans certains milieux protestants des ñ sral, T1 fi
: it remarquer
Etats-Unis contre l’envoi d’un diploma- | positions du fédéra d q
te auprès du Vatican, mais le président a en
ss à Res bte en CRONQUARE pas les seuls à refuser une entente avec
aol Ho es FAJI0E mission | ya. Plusieurs autres provinces a-
ANT SAAEr Ie CHA AHOn DE QUSRE vaient des objections aussi sérieuses
HERO AS DORE Van que l'Ontario et le Québec et contri-
Au Canada une campagne à été en-|}uérent aussi 'argement que celles-ci à
treprise depuis quelque temps déjà |}, failite de la conférence intergouver-
pour que le Canada ait un ambassadeur |, entale du mois d'août 1945.
au Vatican, comme la très grande ma-
jorité des pays civilisés. Cette campagne
fut surtout entreprise dans la province
Monsieur Manynard parla ensuite des
résultats qu'aurait l'entente, telle aue
proposée par Ottawa, sur ‘l'autonomie
lique. Le gouvernement ne semble pas :
avoir pris jusqu'ici de décision.
pagne, assistaient à ce diner que le :
représente ses compatriotes au sein du'
gouvernement de la province. Aprés :
tion religieuse”.
Le Brésil continuera à avoir son re-
présentant diplomatique au Vatican.
M. Lucien Maynard parle des relations
et les provinces
vinces de persister dans eur refus d'ac-
:cepte: les termes d'Ottawa: Québec
lperdrait trente-quatre millions, l'Onta-
rio trente-sept, et l'Alberta huit mil-
ilions.
\ En terminant son allocution, le pro-
|cureur général dit à son auditoire que
|la population des diverses provirices au-
lrait à décider si leur autonomie vaut un
.tel prix. Il exhorta ses auditeurs à bien
létudier Le problème et à se familiariser
avec tous ses aspects afin de pouvoir,
lle moment venu, prendre une décision
éclairée.
M. A. Boileau, se rendant à la de-
mande du président, remercia en ter-
mes chaleureux M. Maynard.
Parmi les assistants, outre les per-
sonnes déjà mentionnées, on remar-
quait: les RR. FP. Patoine et V. Gau-
det, M. le curé Ketchen, MM. A. Syl-
vestre, Alex St-Louis, René Le Blanc,
G.-A. Thibault, G. Barbeau, Milton
Martin, Léo Lemieux, Laurier Picard,
J.-A. Nadeau, E. Caron, R. Nadeau,
F.-E. Labine, P. Benoit, J.-W. Bro-
deur, Dr L. Giroux. J. Villeneuve, E.
Heyciw, J.-L. Barbeau, J.-L. Lebel, J.-
M. Fontaine, J.-O. Pion, P. Chatain,
Robert Croteuu, C.-A. Rousseau, G.
Morin. J.-M. Lamarre, J. Theriault,
| Jules Laforest, de Chauvin, A.-J. St-
Pierre, Edouard Lambert, N. Forcade,
Thos Moreau, H.-R. Ramsay, Arthur
Pilon, F'erd. Nadon, Bernadin Gagnon,
Alphonse Baril, de Bonnyville, Roland
Doucet, S. Gagnon, J.-B. Brosseau, E.-
J. La Perle, R. Dupuis, C.-A. Pigeon, de
‘des nrovinces. Il cita des chiffres pour | Alliance, A. Breton, J.-E. Braull, André
montrer ce qu’il en coûterait aux pro-, Dubuc.
Page 2
Li]
La Survivance
4 ublié tous les mercredis à 10010-10%e rue,
Hebdomadaire p A De LPS
tons ïs ig novembre 1928
äépendant en politique et entiärement Con-
Hd otre la cause religieuse et nat:onale.
P.-E. Breron, O.M.I. Rédacteur en chef
PRIX L£Æ L'ABON Provinces de l'Ouest #2.00
NEMENT : |
par an; Etats-Unis et Québec, 82.50 par an; Europe
$3.09 par an.
Organe Officlel de “L'Association Cansdienne-Française
de l'Alberta
Autorisé comme envol postal de la deuxième
classe, Ministère des Postes, Ottawa.
TE
MERCREDI LE 4 DECEMBRE 1946
Le respect de l'homme
Dans leur dernière déclaration collective,
les archevêques et évêques catholiques des
Etats-Unis rappellent à propos qu’au fond de
tous les désaccords qui partagent aujourd’hui
si péniblement le monde, “on trouve le pro-
blème de l’homme.” |
Si les chefs d'Etat, affirment-ils, pou-
vaient s'entendre sur la véritable nature, sur
les droits et les devoirs de l'homme, les dis-
cussions relatives à la sécurité des peuples, à
la protection des minorités, à la liberté du
commerce, à la répartition des matières pre-
mières, au désarmement progressif et au con-
trôle de la force atomique, pourraient aboutir
à des solutions, sinon parfaites, du moins tolé-
rables. Au lieu de considérer d’abord les
droits que l'homme tient de sa nature et de
Dieu, les chefs des grandes puissances tentent
de faire prévaloir leur désir de domination, et
il en résulte un état de trouble et d’inquiétu-
de contraire à la paix et au bonheur du
monde.
“Nous soutenons, disent les évêques amé-
ricains, que le respect des droits et des devoirs
de l’homme, comme individu et comme mem-
bre de la société civile et domestique, consti-
tue la première obligation de tout gouverne-
ment à l'égard de ses administrés. L'Etat a
sans doute la prétention légitime d'obtenir
d'eux leur collaboration au bien commun,
mais pas jusqu’au point de violer, par l’usa-
ge de la coercition, leurs droits personneis,
politiques, sociaux et religieux. Ce qu’un gou-
vernement ne peut pas faire dans l'exercice
de sa propre souveraineté, il ne peut pas, non
plus, l’'approuver ni s’en faire le complice en
l'encourageant chez un autre gouvernement,
lorsqu'il s’agit de résoudre des problèmes
compliqués comme ceux qui se présentent ac-
tuellement aux nations en train d'établir la
paix et de déterminer les moyens de la pré-
SeTver. . .
“En certains cas, des ententes destinées
à protéger les droits élémentaires de l’hom-
me, après avoir été conclues à la suite de lon-
gues conférences préliminaires, ont été répu-
diées unilatéralement par l’un des vainqueurs;
et les autres nations, qui avaient été parties
contractantes à ces ententes, ont toléré ces
répudiations. Ainsi, dans le but de mainte-
nir l'unité, on a consenti des compromis fa-
tals, soit explicitement, soit en tolérant de
sauvages agressions.”
On ne saurait mieux résumer la crise
actuelle où se démènent les grandes puissan-
ces. C'est l'aboutissement des marchandages
auxquels elles se livrent en commun depuis
quelques années. On a beau dire qu’elles ont
toujours agi de la sorte, que leurs diplomates
ont toujours été de plus ou moins habiles
maquignons, cela ne règle rien. L'usage de
mauvaises méthodes n'améliore pas la situa-
tion présente; il menace, au contraire, de
l'aggraver.
ES
Qui paie, en définitive, les résultats du
maquignonnage?
Plus d’un an après la fin des hostilités,
des millions de prisonniers sont encore éloi-
gnés de leurs familles, le plus souvent soumis
à des travaux forcés et victimes, en bien des
cas, de la sous-alimentation.
Des milliers de réfugiés et d’exilés crou-
pissent dans les camps où ils sont entassés,
incertains de l'avenir.
Des millions d'êtres humains, y compris
des femmes et des enfants, sont arrachés de
leurs foyers et chassés ailleurs comme de
vulgaires troupeaux.
Des centaines de techniciens et d'ouvriers
spécialisés sont contraints d'accomplir des
travaux pour le plus grand bien économique
des vainqueurs.
Pendant que des millions d’êtres humains
souffrent dans leur chair et dans leur âme,
les représentants des grandes nations se dis-
putent, s’injurient parfois, pour conserver ou
obtenir ce qu'on appelle des zones d'influence.
Les Archevêques et évêques des Etats-
Unis ont raison d'affirmer: “Dans l’état ac-
tuel des choses, les générations futures se-
ront justifiées d’accuser les vainqueurs d’ac-
tes d'inhumanité änalogues à ceux qu’on a re-
prochés aux nazis et aux fascistes.” Et enco-
re: “Ce n'est pas ainsi qu’on bâtit la paix et
qu’on instaure la collaboration entre les Etats.
Jamais un bien durable ne pourra sortir de
pareilles violations de la dignité de la per-
sonne humaine.”
# * +
Il est remarquable que le mépris dont
l’homme souffre aujourd’hui, s'épanouisse
comme une fleur d’enfer à la suite d'époques
qui ont mis tous leurs soins à glorifier l’'hom-
me, à le déifier.
L'homme était tout puissant. Il décou-
vrait les forces de la nature, les domptait, les
faisait servir à ses besoins, à son confort.
L'homme était le plus beau des spécimens
vivants. Il avait bien progressé depuis son
ancêtre lointain, le Singe; il s’appliquait cha-
que jour à devenir plus beau, plus ravissant.
À un certain degré de perfection physique,
il était invité à exhiber sa Chair, à la décou-
vrir pour ses adorateurs.
Avec tant de génie, de force et de beauté,
il pouvait se passer de religion. Il était lui-
même sa religion: il était son dieu.
Nous ne sommes Pas encore sortis de ces
époques qui ont emboîté le Pas, et voilà que
le mépris le plus complet, le plus cruel, le plus
diabolique s’acharne sur l’homme avec une
obstination, une intensité jamais dépassées
dans l’histoire. |
Pour avoir affirmé que l’homme ne vient
pas de Dieu, on a oublié l'image de Dieu qui
est en lui, qui est son âme. “Faisons l’homme
à notre image et à notre ressemblance”, di-
sent les Ecritures en nous racontant l'origine
de l'homme. La sainte image de Dieu, jamais
elle n'a été aussi méconnue, aussi outragée.
Pour avoir nié que Dieu est Ia source pre-
mière des droits de l'homme, comme de ses
devoirs, on a refusé à l'homme l'exercice de
ses droits les plus-élémentaires, les plus es-
sentiels; on l'a empêché d'accomplir ses de-
voirs, On à même affirmé qu'il n'avait de
droits que ceux que lui accordaient les lois,
les conventions humaines.
Pour avoir nié que l’homme doit retour-
ner à Dieu comme à sa fin dernière, à son
bonheur suprême, on l’a rivé à des tâches ter-
restres en lui défendant de regarder vers le
ciel; on l’a soumis comme un esclave à la
Classe ou à l'Etat.
Le mépris de l'homme pour l’homme est
une conséquence directe de la négation de
Dieu et de ses attributs. Pour redonner à
l’homme sa dignité native, il faudra retrouver
Dieu.
Le monde peut-il aujourd’hui compren-
dre cette leçon de l’histoire? Devra-t-il pas-
ser par d’autres souffrances encore, de plus / 1760. Comment peut-il en être autre-
Yeux à ment lorsque les idées en vogue sont
‘ celles d'un Voltaire? Cette école — ;
A ; i se à l'écard|Programme hardi de développement,
A 2 … A a surgissent un curé .Tremblay, un Me ces principes? Il faut avoir Ja direction
Vaincue que le Canada comprend tout | Bourget et d'autres pour prôner l'éta- ‘des écoles; 1 nombre en décidera. Veut-
au plus “quelques arpents de neige” /blissement rural en Canada. pour met- on établir l'ordre social selon les prin-
dont il ne vaut guère la peine de s’oc-{tre sur pied un organisme à cette fin: cipes fondamentaux de la justice et de
la Société ou l'Association de Colonisa- |la charité? Il faut adopter une légis-
tion. Mais, pour la seconde fois dans ; lation capable de rénondre aux exigen-
nécessaire des dirigeants de l'époque | l'histoire, les dirigeants du temps neices des temps présents: le nombre en
<Tà ie Isaisissent pas l'occasion de reprendre, décidera. En un mot, c'est le nombre
en France. Voilà une première leçon à su Ne |
par des moyens pacifiques, le territoire [qui pèse surtout dans les conseils de
perdu par la guerre. Et l'exode se con- [l'Etat et qui fait pencher la balance
Après la conquête, les hauts fonction-|tinue à un rythme tel qu’il se trouve soit d'un côté, soit de l'autre. Dans un
naires français abandonnent à eur | aujourd'hui aux Etats-Unis quelque 40 monde qui tend à se diviser en deux
sort les habitants du Canada. Seul le Pour cent des effectifs canadiens-fran- | camps idéologiques bien distincts, le
clergé garde allumé le flambeau de la Sais Ge l'Amérique. Troisième leçon his- | Hs prend une importance très par-
iculière.
terribles peut-être, pour s'ouvrir les
la vérité?
Lu AU
LYS
————
En lisant les journaux
Pour une élite agricole
LA TRIBUNE, Sherbrooke. — Une heu-
reuse mode fait qu’il se forme, un peu partout,
en notre province, depuis quelques années,
des cercles paroissiaux de jeunes cultivateurs.
C'est une très bonne chose et il faut encoura-
ger autant que possible cette sorte d'initiative.
Un cercle de jeunes agriculteurs bien or-
ganisé, dans une paroisse, crée un vivant in-
térêt autour du problème agricole, et de plus,
1 permet d'étudier en coopération les besoins,
les possibilités et les ressources agricoles de 1a
paroisse; ceci, de concert avec les agronomes,
le clergé et les instructeurs qui lui apportent
le précieux concours d’un enseignement bien-
faisant.
Le seul danger qui menace vraiment un
organisme de cette sorte, c’est que la politique,
ou plutôt l’esprit de politicaïllerie s’introduise
dans les discussions ou les délibérations entre
les membres, Les cercles bien organisés et
qui désirent poursuivre des fins utiles savent,
par de bons règlements, parer à cette menace.
L'oeuvre des cercles de jeunes agricul-
teurs a pour but primordial de préparer, pour :
Pavenir, l'effectif humain à la campagne, par
les moyens d’une éducation conformes aux
nécessités que la vie rurale imposera demain
aux fils du sol.
L'agriculture est une affaire d'intelligen-
ce et d'administration, d'instruction et de for-
mation. De toutes les réformes qu'on peut
entreprendre pour le relèvement de l’agricul-
ture, il n'en est pas de plus désirable que la
formation d'élites rurales plus nombreuses.
Contrastes
L'EVENEMENT JOURNAL. — L'Europe
connaît une période de sous-alimentation
forcée. Là où on a faim, c’est parce que l’on
n’a pas suffisamment à manger: cela paraît
une vérité de La Palisse. Pourtant, il n’en
est pas partout de même, Au Canada et aux
Etats-Unis, des jeunes filles souffrent souvent
de sous-alimentation volontaire. “Leur régi-
me est déplorable”, déclare le Dr Hoobler, spé-
cialiste des enfants, “et manque totalement
d'équilibre”. Elles se privent de manger pour
perdre du poids et avalent toute la journée
des “ice cream sodas”. Ces habitudes ont
pour résultat un accroissement de la tubercu-
lose chez les jeunes filles.
A
L'agitation des baraïîtes
LE DEVOIR. —. Nous signalions l’autre
jour un nouveau décret de la Commission que
préside le tsar des prix et du commerce, M.
Donald Gordon, a l'effet d'interdire aux cul-
tivateurs de prendre d'avance, dans les fabri-
ques rurales contre remise anticipée de leurs
coupons de rationnement, leur provision de
beurre pour la saison d'hiver.
Le régime nouveau est manifestement
absurde, son résultat le plus net serait de
faire promener du beurre des fabriques rura-
les jusque dans les entrepôts des villes pour
ensuite le ramener dans les campagnes et le
mettre, par petits quantités à la fois, à la dis-
position des consommateurs de la classe rura-
le. Les fabriques de la Campagne, d’une facon
très générale, ne sont en effet pas aménagées
pour pratiquer l’entreposage prolongé et en
grande quantité.
C'est pour cela que le cultivateur, depuis
qu'il existe des fabriques de beurre où il porte
son lait ou sa crème, a pris l'habitude de faire,
à l'automne, sa provision de beurre pour tout
lhiver. Cela ne serait plus possible. Ainsi
en à détidé la Commission de M. Gordon.
Ces messieurs de la Commission en se-
ront-ils bien avancés? La Terre de Chez Nous,
organe officiel de l'Union catholique des cul-
tivateurs, reproduit une lettre que lui adresse
un cultivateur de la paroisse de Ste-Croix, M.
Robert Pouliot.
“Si l’on croit de cette manière, écrit M.
Pouliot, restreindre la consommation du beur-
re, On y voit double. Le cultivateur, s’il se voit
dans l'obligation de baratter, amassera la pro-
vision dont il a besoin. La baratte tournera
pour toute la famille et à pleine capacité.
Puisqu'il le faut, les barattes tourneront”.
Il n’y a pas de décret contre la baratte.
Peut-il y en avoir un?
La Survivance
L'établissement rural, source
d'indépendance et de sécurité
iè d 7 ncore réussi à ré-
Au congrès national de colonisation, cles, tels les concessions forestières aux ! tel ns ie tu SEE ces
M. J.-B. Lanctôt, agronome et direc- [grandes compagnies, les octrois de terre tab ir Ca a ee
tèur de l’Aide à la Colonisation, a don- taux amis, et cela avec la complicité des 1 idées, enc
gouvernants d'alors. Mais les berceaux
continuent leur cadence prolifique. Des
passé pour en tirer d'utiles leçons, il a [esprits plus clairvoyants, des volontés
examiné les faits actuels pour arrêter [plus intrépides tentent de contourner
un programme d'avenir. se, politique d’obstruction qui empé-
né un aperçu général de la colonisation
|
|
| Par J.-B. LANCTOT, agronome
E Canada. Après un bref retour sur le
|
che la race canadienne-française de
prendre son essor. L'histoire enregistre
des victoires consolantes. Deuxième le-
I. FAITS HISTORIQUES
Avant la conquête: Se
: PRO ET RE " ;
Le premier fait historique à faire res- . : _——
sortir, c'est bien la décision prise par 1a a En ue
; à j ute
France de se lancer à la conquête mi-! Fa po F, SOS
litaire de l'Europe, avec les résultats adéquate et suivie, les migrations vers
“ i ! les Etats-Unis finissent par prendre li-
néfastes que l'on sait — au lieu d'en- ne |
treprendre une oeuvre de paix et de PE cours et sont accueillies en es
s'assurer la possession, par la colonisa- |de solution au problème du surpeuple-
tion, du continent nord-américain, pos-|ment de nos paroisses rurales.
session qui lui eût valu la première pla- |Saignée épuisante pour le Ver PEUR €
ce dans le monde. Loin de connaître français du Canada aura tôt fait d'as-
l'expansion rêvée d'un Jean Talon, la |Surer la majorité aux autres, aidés par
Nouvelle-France subit la débâcle deiune immigration qui vise à noyer les
premiers occupants 'du pays.
Comme il s'était trouvé un Talon au
temps de la colonie pour pousser un
Cupe*? Ainsi, la colonisation de la Nou-
velle-Frence s'’anémie faute de l'appui
historique à méditer.
Après la conquête:
[foi et prépare ainsi la “revanche des |torique à méditer.
berceaux”. Durant le demi-siècle sui- ;b) Exode rural:
vant, le plus glorieux de l'histoire Ca-: La grande industrie, née des inven-
nadienne, on pose des actes qui té- tions mécaniques,
moigaent d’une confiance profonde en matérialistes, crée l'appât du gain et
procéder à la reconquête pacifique de la | désertion des campagries. Des milliers
: 3 “+ ; d'une orientation appropriées, délais-
Conseils d hygiène sent la terre nourricière. D'après une
:étude à point présentée récemment aux
Jeux d'enfants Semaïnes sociaies du Canada par M.
Les autorités d'hygiène du ministère | Dominique Beaudin, les effectifs des
de la Santé nationale et du Bien-être | paroisses anciennes du Québec ont di-
social disent que les jeux de concur- minué de moitié depuis 1871, paroisses,
rence bien dirigés sont essentiels au @é- |faut-i] le faire remarquer, bien pour-
Veloppement de la jeunesse. Ils font !vues de sols fertiles et d'avantages é-
observer que les jeux organisés appren- conomiques. Quatrième leçon historique
dront aux enfants qu’ils font partie de|à méditer.
| la société et que la pratique des sports c) La guerre de 1914 et la
l'enseigne aux joueurs que les autres ont crise de 1930:
des droits, des capacités, des ambitions! À cause de la première guerre mon-
et des sentimenis semblables aux ours. | diale de 1914-18 et de la période de
Les autorités d'hygiène conseillent aux prospérité factice qui s'ensuit, le ma-
Parents d'encourager les enfants à laise social résultant de cette migration
jouer en groupe. des nôtres ne se fait sentir qu'avec J'ar-
HO % %
La santé au foyer
Il ést plus facile et meilleur marché
jà la longue d’être soigneux dans l'a- cipitées du jour au lendemain dans un
ee des vivres et la préparation des angoissant état de chômage. Des s0-
aliments, d’après les hygiénistes ali- 'ciologues avertis, aidés des dirigeants
Imentaires. Le ministère de 'a Santé | aux abois, mettent sur pied des orga-
nationale et du Bien-être social dit que ! nismes destinés à pallier dans une cer-
les foyers où les repas sont préparés à
la diable et où l'on ne tient pas compte
Ë certains éléments essentiels, abrite- | tre autres, sé vouent à une oeuvre posi-
Des centaines de milliers de familles se
trouvent soudainement sans le sou, pré-
ront vraisemblablement des personnes |tive de retour à la terre d'un grand
irritables et malades. Les fruits et les nombre de ces familles désoeuvrées: el-
légumes frais, le pain “Approuvé-Cana- |les contribuent ainsi à la fondation de
da et d'autres aliments sains aideront | quelque cent nouvelles paroisses au
la mère de famille à garder sa nichée | cours d’une douzaine d'années. Mais, il
heureuse et bien portante, faut le dire, les Sociétés diocésaines,
ke idans le recrutement et l'établissement,
Blessures aux yeux
Les spécialistes du ministère de Re des familles pauvres et démorali-
Santé nationale et äu Bien-être social ; Sées. Il faut agir en vitesse pour remé-
pressent les ouvriers exposés au jaillis- dier à un état sérieux de crise morale
sement de particules et à d’autres dan- | et économique. L'oeuvre des Sociétés :
Es de porter des lunettes de sûreté. l'est d'autant plus méritoire qu'elle s’ac-
Ces spécialistes citent une statistique iCompagne de sacrifices de tous ordres.
prouvant que 80 p.c. des blessures ocu- | Autre leçon à méditer: la colonisa-
laires dans les-usines sont dûes à desition se fait difficilement avec des fa-
Particules jaillissantes. On y voit aussi} milles dépourvues de tous biens. Mieux
que 98 p.c. des biessures oculaires dans; vaut prévenir une crise par l'établisse-
l’industrie sont évitables.
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ne peuvent faire porter leur travail que |
ment rural que de la vouloir soulager :
| par la colonisation.
d) La guerre de 1939-45:
le de 1939-45 cependant paralyse l'ac-
tion colonisatrice en voie de perfection-
nement et finit par désaxer complète-
ment la société tout entière; elle sème
terre. L'adversaire multiplie les obsta- Îla confusion dans les esprits à un point
les faits saillants de ia colonisation du:
Canada depuis le temps de la colonie
jusqu’à nos jours.
lyser les faits palpables afin de déter-
miner avec exactitude le “bilan” des
ressources nationales du pays — res-
sources humaines, physiques et pécu-
niaires surtout — pour ensuite définir
une ligne de conduite d'avenir dans le
MERCREDI 4 DECEMBRE 1946
La deuxième grande guerre mondia-
Ce sont là, esquissés à larges traits,
Il importe maintenant de bien ana-
!! Je Sais Ce Dont
Vous Souffrez
“Je le sais, parce que j’en ai souffert.
moi-même. J'ai été tellement
affectée de fatigue chronique que je.
ensais de ne pouvoir jamais m'en
pen TE
sens des intérêts premiers de la nation! délivrer. Cependant, j'ai constaté que.
canadienne-française et de son expan-
sion en Amérique.
1) Le Nombre:
où le vote universel décide du pouvoir
de gouverner, les faits démographi-
ques prennent une importance de pre-
mier
principes de la philosophie chrétienne!
et instruire les jeunes à la lumière de
2) Le rapport des populations:
mue par des idées | population totale des neuf provinces se
à répartit entre les populations rurale et
la Providence, d'une volonté ferme de l'attrait, des villes; elle entraine la urbaine de la façon indiquée au tableau
: & ©
‘le québecoise. Dans les autres provinces, |
Ja proportion de la population rurale | Tél: 21768 — 10718 - 101e rue
française par rapport à l'ensemble de la ! EDMONTON
rivée de la grande dépression de 1930. !
|
l
|
! (publié la semaine dernière).
de la population française au a
cependant, telle qu'indiquée au tableau |
III (publié la semaine dernière), on s’a- ! Plombiers sanitaires
iperçoit que les Canadiens de haie
| française sont plus ruraux que les au- |
tres. La proportion rurale exclusive- |
ment française de la province de Qué- |
bec est de 41 pee. comparée à 36 p.c.
Pour l’ensemble de ja population rura-
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vince de Québec est de 2 pour cent plus
‘industrialisée que ‘celle de l'Ontario,
soit 64 pour cent pour celle-là et 62
iPour cent pour celle-ci. |
Î
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13) La population française:
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Père Hublet, l’auteur d'Alain-Belle- | Causeries historiques. Pour lire aux
Humeur, Parole de Scout, et de tant |petits, °
milieux de jeunes et d’éducateurs, il GELINAS (Abhé J.-G.) —
i
d’autres romans ou recueils de contes. Au Foyer, In-19, 168 pages
45
Il s’est révélé pour la jeunesse un grand | Régime français. In-12, 212 pages … .45
45
ami qui l'aime, sait la comprendre et Régime anglais. In-12, 144 pages +...
la décrire.
Têtes Folles et Coeurs d’or, 196
Alain Belle-Humeur, 222 pages .85 # % % |
GROULX (Abbé L.) — |
|
(
Frais Minois, 184 pages 85 |0REZ NOS Ancêtres 0)
=
ARBS tres ae sut .85
Une nuit dans la tour, 17 pages 89 [LES Rapaillages. Volume in-8°, 144 Beaux albums pour les petits | caries de Ni el fran "
ne pui dans Le our, 1 page ES | loël françaises.
Leurs Ames, 212 pages .85 & % % Albums de coloriage Contes pour les petits Ï
Le trésor bien gardé, 224 pages .85 ste eu Pr ee |
La Bande des quatre, 242 pages 1.10 « LM) — ras . :
Les Deux Amis, 252 pages 1.10 |Les Choses qui s'en vont — Le rouet, | Albums à colorier avec petite histoire | A niet el
Mission périlleuse, 258 pages … 1.10 le métier, le fléau et le crible, les jen bas de chaque page. — 10”x12": ls er : sm LE ae ic re
Leurs Frimousses, 282 pages … 110| corvées, le brayage 45 |Toto T'Ours I de. D 30 Formule de Com mande
Parole de Scout, 286 pages 1.10 Jacques et Nicole . … su 15 B é, 10 x Se
Essences de lumière, 348 pages …… 135 RES QE Félix S'amuse 15/2es Trois Petits Chais, 9°x12 #
Fire Boum et Patapouf, 9"x12" 25
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attendre que nous recevions Ia commande?
Adressez toutes communications à: * 4--Nous donnez-vous a permission de vous envoyer d'au.
{Service de Librairie française de l'AC.F.A. ee
La Survivance, Edmonton, Alberta
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PRE SE EUR NP RE ARE PERS EEE
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Page 4
Les jeunes de Morinville ont dignement
fête le vingt-cinquième anniversaire
Le 24 novembre, la paroisse de Mo-
Décès de M. Rosaire
Trudel
il
| Vendredi le 22 novembre, est décédé
‘à Saint-Paul, après une courte maladie
jà la petite Bernadette,
La Survivance
Mort subite de
M. Roméo Proulx
Lundi matin, Legal a appris tout
THORHILL
Lundi avait lieu le mariage de Mile
Yvette Saint-Jean à M. Regimbald, de
Legal. Les invités prirent le souper chez
M. Jos. Saint-Jean.
MERCREDI 4 DECEMBRE 1516:
A —— """
Pendant tout le temps que se dérou-
É i é était | he 5 2 :
M. Rosaire Trudel, de Lafond. Il d'un coup le décès de M. Roméo Proulx, He nabole: dé Picardie
rinville célébrait le 25ème anniversaire | âgé de 71 ans.
de l’arrivée de son vénéré pasteur. lent les onze tableaux, nous Sentons! Se funérailles eurent lieu le 25 no |
Nous, les plus jeunes de la paroisse, ique tout l’auditoire est captivé, que tous ‘ vembre en l'église paroissiale de Lafond.
sommes enchantés de partager la joie jles coeurs sons émus à la vue des con- M. le curé Mailloux célébra la messe.
de nos ainés et de fêter avec eux un si idescendances de Marie et de sgrandes Les porteurs étaient: MM. J.-A. Mail-
bon père. Les cérémonies commencent i peines de sa confidente. Bien des lar- loux, P. Malo, E. Leboeuf, J. Laventu-
marguilii i e semaine : |
A an tp accompagnée de son fils, est venue ren-
après avoir accompagné M. L ee ns visite à Mme S. Labelle. Elle est
Ju VOIE ER EeeA One 0e POS allée aussi voir son beau-frère et M.
field. Rien ne faisait soupçonner une re Chos-de ronednat Elo tes
tournera à Picardville en passant par
fin si prochaine. E
à l'église à dix heures et demie. Le mes perient aux paupières quand Rire, ©. Guindon, J. Tremblay.
trône de Monseigneur MacDonald nous \Reine du Ciel et de la terre daigne! Le défunt laisse pour pleurer sa per-
rappelle la promesse de Son Excellence
de prendre part à notre fête. Nous som-
mes à nos places avant l'heure, alors
nous admirons toutes les merveilles de
ce beau temple lesquelles, bientôt, em-
prunteront la voix de MM. les abbés Lo-
ranger et Conway, de MM. Saint-Ger-
main et Brenneis pour féliciter leur au-
|
teur. Les cloches s'ébranlent dans la:
tour —— quatre grosses cloches payées |
par les paroissiens de Morinville, il y
a quelque vingt ans. La superbe lampe
du sanctuaire, tous les lustres et lumi-
naires s'allument et ajoutent encore à
la beauté des peintures et des décora-
tions. Les orgues qui tant de fois depuis |
1925 ont rehaussé nos cérémonies litur-
giques, préparent nos âmes à la prière
que commence au bas de l'autel, le di-
gne jubilaire assisté de MM. les abbés |
Thibault, Leduc, Brière et Langevin. Et
Mgr monte à l'autel, l'autel qui a réjoui
sa jeunesse d'il y a 25 ans comme elle
réjouit encore sa jeunesse d'âme ac-
tuelle. La prière et les chants, tout nous
porte à la reconnaissance pour les grâ-
ces innombrables accordées à Morinvil-
le pendant ce quart de siècle par l’in-
termédiaire d'un prêtre si dévoué pour
conduire les âmes à Dieu et à la Très
Sainte Vierge.
La fête se continue le soir dans la
salle paroissiale, malheureusement trop
petite pour la circonstance.
Connaissant la grande dévotion de
Mgr Pilon pour la T. S. Vierge, nous
avons cru lui faire plaisir en présentant
la pièce: “La Confidente de l’Immacu-
lée à Massabielle”. La foi transporte les
montagnes, dit l'Evangile. “L'amour
aussi”, peuvent dire ceux qui assistent
au concert. Pendant quelques heures,
c'est vraiment Lources que nous avons
là sous les yeux: Lourdes avec sa grotte,
k Gave et méme se source miraculeu-
se, Lourdes du temps des apparitions
_ VILLENEUVE
La paroisse de Villeneuve a tenu sa
journée de l’A.C.F.A. dimanche le 1er
décembre. Après un succulent souper
prononcer ces accents tant désirés: “Je
suis l'immaculée Conception”. Merci,
Mesdemoiselles Cécile et Lucile Trot-
tier, de nous laisser entrevoir un atôme
5 À
Î
te trois filles: Mignonne (en religion),
Mme J.-A. Simonin, à Calgary, Mme
‘Hubert Lavoie, à Lafond; et un fils:
M. Benoit Trudel
Joseph-Roméo Proulx était né le 15
septembre 1895 à St-Léonard de Nico-
let, du mariage de Philippe Proulx et de
son épouse Délia Vincent, tous deux
décédés et inhumés à Legal où la fa-
mille vint s'établir il y a près de qua-
rante ans. Au retour de la guerre de
Edmonton et Legal où eile a des pa-
rents.
|
La grippe a fail son apparition ici et
| plusieurs s'en plaignent. Heureusement
| qu'elle ne semble pas très mauvaise.
de la beauté dont jouira Monseigneur | Les familles Trucel, Simonin et La-
quand il verra au ciel Celle qu'il a tant Le prient tous ceux qui leur ont té-
ne | |
AAA AN RER ni , :moigné de la sympathie et qui ont of-|
Pour permettre aux différentes scè-
à A do here ifert des prières pour le défunt, de bien
nes de se e : Sou-
: vouloir accepter leurs plus sincères re-
birous, tantôt à la grotte et même chez |
î
'
l
imerciements.
j
i
ile Commissaire de Police, des entr'-|
actes bérévoles et très applaudis nous |
‘sont donnés par Mme Louis MacDonald ANCGENTE
let Mme G. Rivet. Nous aimerions en-| T IE
tendre aussi la voix toujours si appré-
ciée de M. Louis Turgeon, le plus an- | - |
cien membre de la chorale de Morin-: M. Joseph Gillon, M. et Mme Alphon-
lville, et père de l'une des familles les ‘se Boulianne, ainsi que leur filie Jean-
plus dévouées pour le chant d'église; nine, sont en voyage d'affaires à Ed-
Imais un mauvais rhume l'empêche de Imonton.
tmusique, leurs déclamations cu leurs: Ok %
inous procurer ce plaisir. Jeudi le 28 novembre, M. Albert Mar-}
À leur tour, les jeunes, soit par leur ltel et M. Gérard Beaulieu prenaient le
chants, intéressent l'assistance pen- train à destination de la province de
dant que le théâtre prend le décor né- Québec. Ce dernier ira, pour l'hiver,
cessaire à la scène qui va être repré-|[exercer son métier d'orfèvre dans la
sentée. ‘boutique de son frère, à Québec, tandis
Puis, le rideau se lève pour l'apothéo- love l'autre visitera son pays natal
se, véritable coin du ciel. Quelle splen- de la Matapédia, qu'il n’a pas revu de-
:deur! Que sera Gonc le ciel? puis dix-huit ans.
De nouveau la scène se métamorpho- 5%
se, car les jeunes de langue anglaise] M. et Mme Albert Legault s’absentent
“nous présente la comédie: “The lucky pour une quinzaine et se dirigent vers;
cat”. la capitale de l'Alberta.
Nous avons aussi le plaisir d'entendre % #
la parole toujours chaude du Rév. Père! A l'hôpital de McLennan, Mme Amé-
Gaudet, om.i. comme aussi celle des :dée Maillot fait un séjour d'une quin-
anciens vicaires de Morinville: MM. les zaine. Au même endroit, la fillette de!
ä l
g i
d’un excellent époux et d'un bon père;
1914 qui j'avait conscrit parmi tant)
d’autres, il épousait, le 20 janvier 1920, :
Mile Anna Létourneau, fille de M. Pa-
trice Létourneau et de Zénaïde Gar-
neau. Trois enfants restent à leur mè-
re, pour déplorer la perte incroyable
ST - VINCENT
Naissances:—
| A M. et Mme Jacques Champagne,
Louis Proulx, de Vimy, Eloi et Irène, [une petite fille: Denise.
encore à la maison. La famille habite: A M. et Mme Armand Bouchard, un
un joli cottage sur la grande route, en|garçon: Robert. : |
face de la terre paternelle. Comme té-! A M. et Mme Léo Martin, une petite
moignage public de l'estime universel fille: Jocelyne.
dont il jouissait, en Janvier 1944, le dé- | Félicitations à tous et bonne santé.
funt était choisi à l'unanimité mar-! + ; # | .
guillier de la paroisse, charge qu’il de-! M. Georges Langevin est allé se faire
vat remplir encore pendant deux ans, !soigner en ville. Nous espérons que les |
A la famille si douloureusement plon- | bons soins des médecins et des hôpitaux |
gée dans le grand deuil, la population |le remettront bientôt sur pied. |
de tout Legal offre ses plus sincères % + # | |
condoléances. Î M. Joseph Gratton est entièrement |
Les funérailles ont lieu mercredi ma- remis de son infection cancéreuse.
tin, à dix heures. Ï BE + #
| Mme Joseph Michaud est de retour de
l'hôpital, mais sa santé est encore
[bien délicate.
|
ï }
Mile Clarabelle Plamondon, pension- | Saint-Arnaulf, Mmes L. Brousseau et;
naire au Couvent, est décédée à Ed-|J. Gratton sont allés passer la semaine
monton, après quelques semaines d'hos- | dernière à Edmonton.
pitalisation. Elle venait d'avoir 17 ans. F1. .
Elle laisse au couvent une soeur iu- Tout un convoi de tracteurs défile
-melle, Mile. Isabelle Plamondon. Les fu-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
#
E + *
M. et Mme Mahé, M. et Mme Emile :
[l
1;
la mobilisation pour la guerre. Il n’en
(La famille royale partira.
le Îer février
M. Parfait Chalifoux se promêne de
ce temps-ci avec un beau chevrolet . Londres. — Un communiqué officiel.
euf 1946.
M. Wilfrid Royer s'est procuré un Ca-
micon neuf G.M.C.
LA
n :du palais Buckingham a annoncé que.
‘Ja famille royale s'embarqueraïit le 1er.
"février prochain pour l'Afrique du sud.
‘Le roi et la veine Elisabeth, ainsi que
‘les princesses, arriveront à la gare de.
du gibier, contents de leur voyage. D'au- : Waterioo, le 31 janvier, ils monteront.
tres se préparent pour aller à la pêche; ‘cuite à bord du navire de guerre
CT
%k
Nos chasseurs sont tous revenus avec
MM. Pierre et Alcide Bérubé sont:
partis en visite à Victoria, C.-C. De là :
ils se rendront en Californie. CIROUXUILLE
CE Ë
puits dans le village pour la patinoire. :
On dit que tous les jeunes de Beau-' Baptêmes:—
mont prient tous les saints du ciel pour Marie-Clémente-Yvette, enfant de
avoir de l'eau, mais ils ont oublié saint, M. et Mme Théodore Rémillard, née le
abbés Loranger et ‘Thibault, de méme
que celie toujours goûtée de notre vi-
caire actuel, M. l'abbé Langevin, et
d'un enfant de la paroisse, l'abbé A. Ri-
card.
Une adresse redit à Mgr toute la re-
connaissance de ses enfants. Puis, notre
vénéré jubilaire nous félicite et remer-
cie toute l'assistance. Nous nous sé-
parons, emportant Ges souvenirs inou- |
bliables avec la perspective des Noces
d’or sacerdotales de Mgr pour juin 1947.
i
! MORINVILLE
par le village. On se demande si c'est!
M. et Mme Napoléon Granger était inérailles ont eu lieu à Plamondon. Un
transportée vendredi dernier par Mme:service a été chanté au couvent, lundi | et tiers C'est smplement. Mne <CREv
|Renée Lessard, garde-malade, pour |
‘fracture d'un bras.
A l'hôpital de Vancouver, C.-C., M.
Gustave Paradis s’est dirigé tout der-!
inièrement pour une période de six mois |
afin de rétablir sa santé dans un climat
lblus favorable, |
La Révérende Mère de Ste-Flore, di-
rectrice des études dans la Gongréga- |
tion Ge Sainte-Croix, visitait notre pen- :
sionnat et l’école du village. Elle ne
tarda pas à remarquer le joyeux entrain
et le vive émulation qui règnent chez
nos 120 enfants.
matin, offrande de la communauté et
des élèves, en témoignage de condolé-
ance envers sa soeur et les membres
de sa famille.
ES
C’est avec grand regret que la parois-
se vient de perdre un excellent citoyen
bd
|qui jouissait de l'estime et de l’admira-
tion de tout le monde. M. Henri Caouet-
te, jeune et vaillant fermier, voisin du
village, est parti, comme tant d'autres,
à Bonnyville, avec son épouse, Dora
Labbé, et Jeurs sept enfants, quatre
garçons, trois filles. Etabli et marié à
Legal, depuis près de quinze ans, M
pe d'étudiants du collège Saint-Jean versaire, célébré dernièrement, Nous|l'inspection de nos trois classes et assis- jun an. Du coup, l’école perd cinq bons
présentait la pièce en trois actes inti- voulons tout simplement en dire un|tait à une séance d'Avant-Garde, exé-jélèves des classes de français; trois
tulée “Le Sacrifice en valait bien la mot. Disons que tout s'est bien passé lcutée par les élèves de Sr M. de Ste- beaux servants de messe, Roger Gene ati “améliore et 1 SRE QUE
peine”, sous la direction du Rév. Père durant toute la journée et les personnes | Colette, principale. Dans la même jour-!et Armand. Mile Thérèse Labbé, soeur | CP VETSA as Dev RL . : Le
Drouin qui en est aussi l’auteur, Quel- présentes n'ont que des félicitations à {née du 27 novembre, le R.P. Visiteur se'de Mme Caouette est partie en même TRES RC PRRIONRE Par RATANÉE
ques chansons et morceaux de piano qui offrir à qui de droit. La fête débuta rendit aux écoles de Fox Creek et de!
étaient aussi au programme furent bien dans l'église où Mgr Pilon voulut bien | Codesa en compagnie des Pères Hukert
appréciés.
Trois automobiles partant de Ville-
neuve étaient ajlées, dans l’après-midi,
chercher cette troupe au collège Saint-
Jean ainsi que le Révérend Père Maneu
et son gros accordéon. Ce dernier fit travail qui avait été accompli dans la |{ére Ge son nouveau plan électrique. La
chanter la messe en compagnie de
l'abbé Thibeault et du Père Leduc. Les |
sermons furent donnés par M. l'abbé
Loranger et M. l'abbé Conway. Tous
deux ont dit de fort belles choses sur le
Marcotte et Oscar Pinard. |
| Notre village de Tangente ne semble
[plus connaître d’obscurité depuis aue
M. Armand Bédard a découvert le mys-
temps. Malgré l’amertume des adieux,
les meilleurs sounaits de succès accom-
pagnent M. Caouette et sa famille.
M. Allan Keane et son épouse Claire
Yvonne Montpetit font part à leurs
parents et amis de la naissance d’un
fils qui à reçu au baptême les noms de
bien rire l'auditoire avec ses chansons Paroisse dans ce dernier quart de siècle. | future rue principale est déjà illuminée |J0S€Ph-David-Patrick. Leur Jeannette
très comiques: “Les Trois Petites Miss”,
“Les Maladies”, “I Took It”, et bien
d'autres. Plusieur sont versé des larmes
de joie.
M. Aurële Durocher gagna le prix
d'entrée et du coup s’enrichit de cinq
dollars. Une boîte de pommes vendue
à l'encan italien fut gagnée par M.
Albert Lema. Au début de la séance il
pleuvait des pommes; c'était M. Lema
qui faisait son “Santa Claus” et il s’en
est retourné la boite de pommes vide.
Bel exemple de générosité! M. J.-M.
Fontaine, l’agronome du district, re-
présentait le comité central de l'A.C.
F.A. et donna un résumé des activités
de l'Association depuis sa fondation il
y à 21 ans. NL félicita les gens de Ville-
neuve d’avoir fourni 110% de leur ob-
jectif pour la radio avant même que ce-
la leur fût demandé. Le Rév. P. O'Neill
remercia tous ceux qui ont contribué au
succès de cette soirée. Il pria ses pa-
roissiens d'inviter M. Fontaine à reve-
nir bientôt leur parler d'agriculture.
Vers la fin de la soirée il nous venait
des odeurs de café qui stimulaient l'ap-
pétit et tout à coup on annonça que le
goûter était servi,
Ce fut une très belle soirée.
Fortifiez-vous ..
a
‘À la fin de la messe, deux adresses fu-
rent présentées au jubilaire par MM.
St-Germain et Brennies. Le curé vou-
lut bien répondre en remerciant la pa-
roisse pour la coopération qu'elle avait
toujours donnée durant ces 25 ans; ce
qui permit d'accomplir des choses assez
extraordinaires et surtout de libérer la
fabrique de toute obligation. Morinville
‘a maintenant un temple qui fait hon-
neur au Dieu qui l’habite et aux parois-
siens qui l'ont terminé.
La séance du soir fut non moins inté-
ressante. Les enfants du couvent et de
l'école Thibeauit se surpassèrent dans
le programme de la soirée et rendirent
iles différents numéros du programme
‘avec un aplomb qui ne se démentit pas.
C'était tout simplement ravissant et
nous en félicitons qui de droit. Nous
‘remercions tous nos visiteurs qui ont
-bien voulu se joindre à nous pour rele-
\ver cette fête qui à passé comme un rêve
.et nous ne pouvons qu'exprimer le désir
lau'elle se répète plus souvent:
Nous avons appris avec chagrin la
mort de M. l'abbé Rocque, du Montana.
Les Etats-Unis étaient sa patrie d’a-
‘ doption, mais le Canada garda toujours
ee me
contre les rhumes, la grippe et toutes les
maladies qui sont en cours durant l'hiver
en buvant plus de lait
Nourriture naturellement saine
une partie de la nuit.
à:
M. Maurice Boivin a élu domicile au:
village et sera secrétaire-trésorier de 14 |
caisse populaire, à ia disposition de tous
les membres de la caisse.
#
Depuis quinze jours, M. et Mme Ai-
fred Boivin présentent à la population
leur nouvelle salle de jeux de billard.
a —
|
|
son coeur. Il y venait souvent revoir sa
famille qui demeurait à Lamoureux et
c'est 1à surtout qu’il nous a été donné
de le connaître et de l’estimer. Une
dernière opération a eu raison de lui et
il a dû tomber devant la grande fau-
cheuse qui r’épargne personne. Of-
frons-lui l'aumône d'une prière, et puis-
se-t-il bientôt entrer au royaume de la
gloire.
JEAN-COTE
Le 24 novembre 1946, M. et Mme
Henry Boucher (née Yvonne Parent),
faisaient baptiser leur septième enfant
qui porte les noms de Joseph-Henry-
Charles-Aimé. Les parrain et marraine
furent M. Charles-Joseph Boucher et
Mme Olivina Boucher, oncle et tante
de l'enfant. Le souper de ce joyeux
événement fut donné chez M. Henry
Boucher. Bienvenu à notre nouveau pa-
roissien.
# + %
Dimanche, le ler décembre, a été faite
enfant de Dieu et de l'Eglise, par le
saint baptême conféré par notre curé,
l'abbé Paul Gagnon, Marie-Lizette-De-
nise-Carmen-Candide, enfant de Tan-
crède Gagnon et de Imelda Brassard:
les parrain et marraine ont été Jacques
Gagnon et Candide Boucher.
‘Le diner fut donné chez M. Tancrède
Gagnon avec plusieurs invités.
Voeux de bonheur et félicitations aux
heureux parents.
& Ok %
Encore très peu de neige à date; il y
avait, toutefois, assez de blancheur
pour fêter la Sainte-Catherine avec de
la bonne tire blonde.
+ *
Nos nouveaux mariés, M. et Mme Ro-
saire Savard, M. et Mme Guy Monette,
&
aura désormais un petit frère. M. et
Mme Dominique Montpetit, grands-
parents maternels, ont été respective-
ment parrain et marraine.
É2
D'autre part, le même jour, M. et
Mme Ladis Messier (Juliette Boisvert)
ont fait baptiser une petite fille qui
s'appellera Yvonnette. M. et Mme A-
drien Demers (Elizabeth Boisvert) on-
cle et tante, sont venus exprès d’Atha-
basca, où M. Demers est maître de for-
ge, pour être parrain et marraine.
Pour Îes invalides
Ottawa. — Le cas des invalides qui ne
sont pas assez avancés en âge pour
avoir droit aux pensions de vieillesse et
qui n'ont pas de moyens suffisants de
subsistance, sera discuté de nouveau à
la Chambre des Communes au cours de
la prochaine session.
M. J.-A. Blanchette, député de Comp-
ton, vice-président de la Fédération
libérale nationale, a en effet communi-
qué au greffe de la Chambre des Com-
munes un avis d’une résolution qu'il se
propose de soumettre au Parlement.
————— 0m
étaient à la grand'messe dimanche cer-
nier; ils sont en pieine lune de miel.
& + %
ü
M. l'abbé Baril, de Rome, nous écrit
qu'il est rendu à destination depuis le
préparé par les “Bonnes Cuisinières”) La fatigue a empêché le correspon- | La semaine suivante, le R. Père Adé- Caouette s’est porté acquéreur dune |
qui donnaient ce soir-là leur troisième dant de Morinville de donner un résu- |lard Berthold, ofm, visiteur officiel maison d'affaires. Son frère, M. Elie
souper paroissial en six mois, une trou- mé de la fête du vingt-cinquième anni- |des écoles bilingues Ge l'Alberta, faisuit , Caouette, avait battu la marche, il y a!
lpour déménager l'écurie de M. André
| Tardif. Cette construction qui a servi
d'écurie de louage, du temps que feu
Horace Lacourse en était propriétaire,
était située tout près du chemin. Elle
est maintenant plicée derrière la mai-
son de M. Tardif, près d'un petit bois.
Le nouvel emplacement est bien plus
convenable et pratique pour M. Tardif |
et la vue sur le village y a gagné beau-
coup.
Les traditions se continuent: les éco-
[liers ont fêté la Sainte-Catherine.
Ogeourd le Geourd.
SAINT-PAUL
La température, ce sujet universel de
{
|
;
soudaine du froid réussissent graduelle-
ment à se barricader contre le froid.
La disette de charbon continue et le
peu de charbon qui entre à Saint-Paul
est aussitôt acheté et consommé. Les
entrepôts ne peuvent fournir à toutes
les ccmmandes.
HA
On est avancé dans la collecte pour
l'A.C.F.A., mais on attendra que tous
les psrcepteurs aient fini avant de don-
ner les résultats compiets.
OK à
N'oubliez pas la partie de cartes du
dimanche 15 décembre. Ce sera, espè-
rent les organisateurs, une veillée com-
me celles d’autrefois où l'on viendra
jouer aux cartes, jaser et s'amuser en
|français. Si l'en continue à se laisser
| engticiser, Saint-Paul perdra bientôt
son caractère et son cachet français
pour devenir un centre polyglotte où
l'anglais dominera.
Æ %
La patinoire et le curling seront bien-
tôt prêts pour les amateurs de ces
sports d'hiver.
te % Éd
L'Association athlétique a monté un
carnaval pour prélever des fonds afin
de construire une arène couverte où l'on
pourrait voir de belles joutes dans
un endroit à l'abri de la bise glaciale.
Nous souhaitons grand succès aux
membres de ce comité, mais il est fa-
cile de voir que les gens en général
montrent peu d'enthousiasme pour les
| jeux. La cause de ce manque d’enthou-
siasme est difficile à déterminer, mais
les résultats pénibles en sont faciles à
observer.
|
É
|
î
+
|
!
i
Éd
bd
EH + +
I1 y eut plusieurs décès dans la pa-
roisse: M. Berlinguette, Mme Robinson
et M. Trudel. Nous offrons aux parents
éprouvés les sympathies sincères de ce
9 novembre, après quinze heures de vol | correspondant.
entre Montréai et Londres, et 45 heures
& 4
par bateau et train; nous ne l'oublions| Le R.P. Yott, omi., qui dut subir une
pas dans nos prières. Nous lui souhai-|opération douloureuse aux pieds, est
tons plein succès.
Rio æ
Le Rév. Père Berthold, visiteur de nos
écoles (celui qui a remplacé le Rév.
Père Fortier, s.j, de sainte mémoire),
était à notre école Landry mardi der-
nier le 26; notre curé, notre professeur,
les enfants ont été heureux de faire sa
en bonne voie de guérison. Nous espé-
rons le voir bientôt parmi nous.
, % % %
Les dévotions des Quarante-Heures
lattirèrent une foule nombreuse à l'é-
iglise dimanche soir,
+ k %
L'orgue attendu depuis quelques se-
connaissance; le Rév. Père a fait ex- maines sera installé bientôt et, qu'on
cellente impression et il sera toujours | le veuille ou non, il faudra bien se for-
le bienvenu.
Nous avons eu aussi, mercredi dernier,
la visite du bon Monsieur Pilon avec
M. Poirier (le jeune) de Falher: ils ont
pris le souper avec notre curé, chez
Charles-Joseph Boucher.
Ces visiteurs sèment le bien sur leur
passage.
; mer un choeur de chant plus nombreux.
La chorale Roxane fit une bonne
joeuvre mercredi dernier, le 27 novem-
pre. Tous les membres se rendirent à
-Elk Point donner un concert au profit
:de la petite paroisse du Père Morin, o.
mi. Les recettes ne furent pas énormes
mais l'auditoire sembla très satisfait.
Sait ‘Tout.
d'autres parlent d'aller en Californie. «y neuard” à Portsmouth.
ES
M. Lionel Leblanc est à creuser un.
| Moïse, parait-il ‘23 novembre et baptisée le 24 à l'hôpi-
) se tal de McLennan. Pararin et marraine:
C'est Maurice Charest qui remplace £
M. Joseph Leblanc pour acheter et c'as- Parents de l'enfant.
ser ies oeufs, avec Mile Simonne Ma-, Joseph-Albert-Raymond, enfant de:
gnan, pour Smith Co. Ltd. :M. et Mme Antonic Bégin, né le 19
Nous avons M. Léo Charest et Mlle novembre et baptisé le ler décembre.
Irène L'Heureux qui classent les oeufs Parrain et marraine: M. Paul Bégin,
pour la coopérative. M. Arthur Hérard |frère de l'enfant, et sa soeur Ida Légin,
en est le gérant. {représentés par M. Léon et Mlle Arita
# % jLanûry.
M. Handfield (le père) a fait encan | % *
dernièrement. il est parti passer l’hiver| Dimanche, le 23 novembre, nous avons
à Vañcouver. T1 reviendra au printemps. eu notre journée d'A.C.F.A. La réunion
Æ fut présidée par le Rév. Père Berthold,
Dimanche le ler décembre, nous a-:visiteur de nos écoles, qui nous adressa
vons eu une belle soirée dans la salle.des paroles bien encourageantes pour
paroissiale, organisée par les Dames della conservation de notre langue. Le
M. et Mme Joseph Henley, grands-
&
o
#
| Sainte-Anne. I! y eut du bingo et aussi montant versé par la paroisse sera con-
une vente de tartes, lesquelles furent nu plus tard. Les officiers du cercle lo-
apportées par les dames et les jeunes ; Cal pour l’année ont été choisis. Ce sont
filles. M. Léopold Houle, président; M. Irené
M. ‘Wilfriä Magnan fut l'encanteur.}Soucy, vice-président; M. Didier Gi-
On servit aussi le café. Ce fut vraiment |rard, secrétaire.
une belle soirée canadienne-française, |
et un beau succès. M. le curé Lapointe!
remercie d’abord les Dames de Sainte- |
Anne ct tout ie monde d'être venu si
nombreux. Entre autres choses il nu
CHEZ NADON
pour vos montres, bijoux, bagues,
dimants et cadeaux.
Sr bi .rei LT. EATON CO. | t_…]
102 AVE.
dit qu'il était content de voir la parois-
se se grouper ensemble et répondre si
bien à l'invitation pour ces belles soi-
rées familiales. Nous avons un but, dit-
il, et nous l’obtiendrons si nous conti-
nuons à nous tenir.
Mmes Ernest L'Heureux, Eric Bérubé,
Adjuior Brassard, étaent les premières
en charge de cetie soirée.
La souscription pour la restauration
de notre église monte toujours et nous
Sommeæs certain qu'elle obtiendra l'ob-
jectif d'ici le printemps.
102 ST.
101 ST.
|
:
|
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idal Ureath
Le nom le plus fameux en
DIAMANTS
La possession d'un de
ces magnifiques solitaire
“Bridal Wreath flatte-
ra son orgueil.
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la mariée” gratuite.
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3
MERCREDI 4 DECEMBRE 1946 La Survivance
EXCELETEEECELLECEETEELEEEECECCCOCEEECETETEEECEELEEECELEULTCELCEATELLEL ET ETOCECEULEOE CUITE TOTETTEEEL LE RG Gr un ennerñi comme la faim. Force |
EATECELCLETEEECETE CE EEE CECILE TETEEETTT TR
- SAMEDI ET DIMANCHE,
}
R hi = fut donc à Charles Dupuis d’acquiescer |
oman istorique canadien au désir ou plutôt à la volonté de ses
souffrances. Il est impossible de décrire : é
le désappointement, le désespoir de:
Paroisse de
LA FAIM le entr'ouvertes laissent voir une dou- [et dire. |
ble rangée de perles que serre la souf-, ‘ Il fallait pourtant faire du feu pour |
Nous prions le lecteur de vouloir bien | france. Ses yeux bleus à peine animés ; la nuit, mais personne ne paraissait :
l'ouest du lieu où est maintenant isent jusque sur la neige où se confon- ‘des plus robustes qui était couché sur la |
Plattsburgh, cette fumée qui monte en | dent leurs boucles soyeuses. On la croi- neige, en lui demandant de l'aider à ra-,
spirales bleuâtres et va s’évanouir dans |rait morte si l’on n’entendait l’haleine |masser du bois pour la nuit. Ce dernier
: . ”
d'ennemis cachés éerrière ces pins é-[ € jeune homme sur l'épaule duquel! _vous souffrez, mon ami?
normes qui semblent entre eux rivaliser |"€POse la tête inerte de la jeune per-| _ Ca n'est pas difficile à voir! |
en hauteur. Aucun oeil indien ne nous |S0nne est aussi insensible que sa com-
nuit étendait son voile sur toutes ces
ETC ETEEUEETETOITEOEEONNIntIENtS inutiles et se coucher à côté sans |
Voyez-vous là-bas, quelques milles à | bent en désordre sur ses épaules et glis- | plus d'énergie, il s'en fut trouver l'un
Oh! n'ayez point peur: il n'y a point moi donc mourir tranquille?
|
aucune prise sur moi. . .? |
j & livi é : in, ; à : k
cessairement un feu, ne doit pas pro- [es joues sont livides, décharnées, el, | Gelui auquel il s’adressait ne répondit | ,u profit de la nouvelle paroisse Notre- !
ses yeux noirs, qui doivent lancer dés |rjen, mais se levant comme un automa- ÎDame de Fatima, a été un grand suc- |
éclairs lorsqu'ils sont animés par une É
: te, il suivit machinaiement son officier, |cès, grâce aux bons acteurs du Cercle
émotion forte, ont maintenant quelque
te 7.4 Et tous deux, apres bien des fatigues, | de Vancouver. La nombreuse assistance
chose de hagard qui fait peur à voir. sans prononcer un seul mot, firent lalA bien goûté cette soirée et nous re- |
lprovision de bois et allumèrent le feu | mercions sincèrement nos amis de |
venir d’un campement de sauvages. Car
le Eauvage est trop rusé pour trahir
ainsi sa présence par un aussi bel
après-midi. Mais à propos, j'ai oublié
de vous dire encore, qu'il fait une belle
Quelles vapeurs pestilentielles, quel
AZAR
Ouverture le samedi à 8h.30 p.m.
Dimanche: de 3h. p.m. à 5h. pm.
et le soir à 8h.30
BIENVENUE À TOUS!
1
\
. Succès du The des
Bonnes Anties
Le thé annuel des Bonnes Amies au
‘profit des Charités de Noël a eu lieu di-
‘manche dernier chez Mme P.-J. Bar-
beau, 9928-113e rue. Le décor de la salle
‘à manger présentait une atmosphère
‘très attrayante. Le centre de la table
‘était décoré d’oeiilets roses. La prési- |
!dente, Mile Bérengère Mercier, recevait |
les invités avec les organisatrices, Mme ;
Roland Patenaude, Mlies Suzanne Da-
me, Claire Chatain, Cécile Kéroack,
i Yvonne Parent et Jeanne Kéroack. Les
‘autres dames des comités étaient: Mmes
lA. Brodeur, Malloy et L. Picard, Miles
‘Berthe Montpetit et Marie-Jeanne
Viens.
‘ Mmes Annette Brissette et Léon
‘Blais étaient en charge de la salle à
.manger, et pour le service on remar-
lquait Mlles Thérèse Thibault, Jean-
nette Duport, Charlotte Bernier, Si-
:monne Barbeau, Pauline Thibault, Mar-
lguerite Ouellet, Françoise Barbeau, Ga-
‘brielle Poissaut, Paulette Crévolin, Cé-
lcile Bellerive, Françoise Bellerive, Thé-
‘rèse Kéroack, Marie Kéroack et Thé-
[rèse Sabourin.
ST-JOACHIM
| Mme Laurier Picard, en charge du
lus sincères félicitations à Mlle: : k à
HÉS DUR F ao gramme musical, a présenté les ar-
‘pro
É Hope Srner 1e mé 11e suivants: Mle Thérèse Trottier
ue Ë be et M. Mackay Dickenson; Mile Claire
daille Jacques Cartier, médaille bien |
n äccompagnait au piano.
méritée pour le superbe travail qu’elle a Pépin sccompas P
fait pour aider les enfants de France.
Picaräville
LES 7 ET 8 DECEMBRE
Comme on célébrait en même temps
Page 5
LOIN
DU FOYER
Quand la mort frappe dans
une ville éloignée — durant
une visite ou un voyage d'af-
faires — tous les arrange-
gements funéraires peuvent
être faits dans votre milieu
propre. Grâce à nos relations
nombreuses par tout le pays,
nous pouvons voir à tous les
détails, transmettre toutes les:
instructions telles que dési-
rées. Vous avez le même con-
trôle absolu sur les détails
comme sur toutes les dépen-
ses. De plus vous êtes assurés
de notre meilleure habileté
professionnelle et d'un coût
modéré.
Connely-Mekiney
LT D.
Entrepreneurs de funérailles
Tél. 22222 10007-109e rue
4
Club La Salle
(IMMACULEE-CONCEPTION)
Profitant de la belle température et
d'une abondance de neige fraiche, le
Club faisait, dimanche soir, une prome-
nade en traîneau. La randonnée qui
le 20e anniversaire du cercle des “Bon- laura jusque vers dix heures, fut des plus
nes Amies”, le thé a été un grand suc- ‘agréables et des plus rafraïchissantes
| cès et on remerci sincèrement tous les si l'on en juge par la belle mine de nos
[invités de leur générosité. jeunes filles à leur retour. On dit ce-
journée et que le soleil est assez conci-
liant, eu égard à la saison. Donc, puis-
que ce n'est point un campement in-
dien, approchons sans crainte.
souffle de mort ont donc passé au-
pour la nuit, ce qui apporta quelque! | Vancouver. Pendant la guerre Mile Crévolin était
gens. ÿ
Par Joseph MARMETTE = tous, lorsqu'on vit les quatre chasseurs |
supposer qu'il s’est écoulé huit jours [d’une étincelle de vie s'ouvrent à demi (sen occuper, Charles était à bout de]
l'air au-dessus des géants de la forêt. embarrassée qui sort péniblement de Îse leva sur son séant et le regardant
; —Et moi, reprit Charles d’une voix | CERCLE CANADIEN FRANÇAIS DE
épie et nul trait empoisonné n'arrêtera | Pagne de souffrance. Sa tête renversée
dessus de ces êtres humains? C’est la soulagement aux pauvres malheureux; & % % secrétaire de l'organisation France-
Quatre d'entre eux battirent les bois.
Publié avec l'autorisation des Editeurs: Les Editions Lumen, 494 ouest, = = rentrer au camp la consternation sur la
depuis l’'accomplissement des événe-|sous un front aussi poli mais de même ! force comme les autres; mais la respon-
Si vous vous sentez quelque envie de |sa poitrine, et soulève son sein à in- d'un oeil vitreux: |
|
o é ‘ plutôt triste que sévère, pensez-vous; MAILLARDVILLE
notre paisible exploration. en arrière s'appuie sur son bras gauche
faim qui cause toutes ces souffrances, dont déjà les habits commençaient à se| Dimanche le 1er décembre, le R.P. |Libre et a tenu une place prédominante
et revinrent les mains vides, comme la
rue Lagauchetière, Montréal-1. Sdigure, jeter à terre leurs armes deve- ;
ments du dernier chapitre. couleur que l'ivoire. Ses cheveux tom- |sabilité du commandement lui donnant
savoir d'où elle provient, suivez-moi. |tervalles inégaux. —Monsieur Dupuis, lui dit-il, laissez- !
que je n’éprouve rien et que la faim n'a:
D'abord, cette fumée, qui indique né- RSR Ne SIND FeRteRe: Dimanche le 24 novembre, la soirée :
|cet anéantissement nresque entier des geler sur eux; car la pluie avait cessé et | Teck bénissait le presbytère de la nou- dans toutes les oeuvres organisées en
RegarGez: autour d'un grand feu sont
couchés trente à quarante hommes que
Yon prendrait pour des cadavres tant
ils sont pâles, s'ils ne laissaient échap-
le froid prenait sa place.
| forces physiques et morales; la faim, cet É :
Quelle triste nuit!
hôte terrible, ce spectre hideux qu'il est |
pourtant surprenant de rencontrer dans
la solitude des forêts que dans nos | 2VEC l'aurore. Le jeune homme avait
ivelle paroisse, ainsi que la statue de
\Notre-Dame de Fatima offerte par les !
faveur du peuple français.
Parmi toutes les lettres de félicita-
Le lendemain, Charles était debout ! RR. Soeurs de V'Enfant-Jésus de Notre- : tions qu’elle a reçues, il est convenable
Dame de Lourdes. Il y eut réception et. .de mentionner tout spécialement celle
| Club St-Edmond
‘pendant que tout n'était pas rose lundi
matin quand vint l'heure du lever; les
: marques de la veille avaient pris une
teinte bleue.
une énergie incroyable, prit un fusil, |Mmes Donat Doucette, Lacerte, Colette,
alla chasser et revint deux heures Parent servaient le thé. Mmes Pierre!
après. . . les mains vides. | Landes et Joseph Gamache recevaient
11 y a quatre jours qu'aucun d’entre! Il ne pensa pas même à donner l’or- jes visiteurs. Le bon accueil du Père’
eux n'a rien mangé. Mais, je me trompe dre de se remettre en marche: cela! Meunier (nouveau curé) mit tout le'
jen disant “aucun”; car la jeune fille, lausait été de la folie. Sans se débaras- : monde à laise. Il nous fit visiter de la |
dont nous venons d'essayer à peindre ser de ses raquettes (circonstance que : cave au grenier et tout se passa sans
il'état Gésespéré avait eu le dernier mor- |je prie le lecteur de vouloir bien remar- : cérémonie, en famille. Le Père Meunier
iceau que les infortunés possédaient etiquer et dont l'utilité aura plus tard commence cette semaine à dire la mes- |
per de temps à autre quelques gémisse-
ments. C'est à peine si quelqu'un d’'en-
tre eux élève de temps en temps la tête,
pour la laisser retomber sans force en-
suite sur la neige durcie à la suite
de la pluie de la veille et de la gelée
de la nuit.
villes où s’agite en tous sens une popu-
lation nombreuse.
A quelques pas de ce groupe de spec-
tres vivants, deux personnes éveillent
tout aussitôt notr eattention. La ère, ique jes pauvres gens qui s’en étaient
une jeune fille, est à demi couchée | privés volontiers pour elle.
sur la neige, tandis que, la main dans
celle d’un jeune homme assis à ses
de le SRB F: PÉDÈME de. ce la cause de l'abattement des Canadiens,
dernier sa tête défaillante. ;
ide Charles et d'Eva.
Une pâleur extrême décolore ce vi-! On sait que lorsque les deux détache-
dont les regards égarés suivaient tous : : voeux sincères pour le succès de cette
ses mouvements. Elle était digne de l'a- oeuvre qui commence si bien.
mour de Charles, digne de lui en tous;
points; elle souffrait, mais, sans se
plaindre. ‘partie de cartes organisée par les noms
Le jeune homme eut froid au coeur, icommençant par P. Il faudrait que tout
en la voyant si belle, si jeune, si souf- le monde se rende pour huit heures a-
sage de dix-huit ans; ses lèvres livides ments (celui de M. de Mantet et celui frante et si résignée. Il se reprocha :fin que ces soirées finissent plus tôt.
| de Charles) s'étaient séparés, le manque amèrement, il s'accusa, sans penser Qu'on se le dise.
de vivres s'était déjà fait sentir, Aussi AUX raisons qui l'en avaient forcé de!
après quatre jours de marche, Charles |l'AVoir amenée. Et des larmes commen-
Il nous faut faire quelques pas en
arrière pour mieux faire comprendre
% %
Dimanche prochain, on donnera une
|
|
l
ol
‘appelée auprès de sa mère gravement
imalade. Mlle Jenvrin, qui à fait le voya- |bres et à procurer à tous les plaisirs
de M. C. Claudon, consul français, et | (CALDER)
celle de l'ambassadeur de France au Ca- = —
nada. Ces lettres exprimaient éloquem- Notre soirée du 29 novembre au Com-
‘ment la reconnaissance du peuple fran- imunity Hall fut un vrai succès si l’on
çais pour le dévouement illimité de len juge par la nomtreuse assistance et
cette aimable jeune fille. la bonne humeur de tous. Environ deux
Personnellement je me permettrailcents personnes étaient présentes et
Id'ajouter que Mme Crévolin mérite [lon éansa avec entrain jusqu’à minuit.
aussi de grands remerciements pour a-) Notre président, M. J.-L. Barbeau, et
avait souffert une journée de moins (son explication) il s'assit auprès d'Eva, ,se dans sa nouvelle paroisse. Tous nos : voir aidé puissamment au succès de tous ceux et celles qui se dévouêrent
‘Mlle Crévolin. Vive la France!
pour iui aider à rendre cette soiréc a-
gréable à tous, méritent nos remercie-
ments et l’encouragement de chacun de
nous afin que notre nouveau club con-
tinue à s'enrichir de nombreux mem-
bd #
Mile Madeleine Jenvrin, de Washing-
ton, C.-D., est en visite à Edmonton,
ge en avion, est arrivée ici en retard d'un bon club catholique.
de plusieurs heures, retard Causé PAr| La prochaine soirée aura lieu à la
june brume très dense qui obligeait l'aé-|saile paroissiale St-Edmond dimanche
lroplane de s'arrêter jusqu'à ce que Ia |soir, 1e 15 décembre, et tous les membres
brume fût dissipée. et leurs amis sont cordialement invités.
Montreal Eurrier |
Atelier de fourrure spécialisé
et ses compagnons s’étaient-ils trouvés |Cèrent à sillonner ses joues amaigries. |
sans provisions. Pour surcroit de mal-: Cette natuse.d'acier, sur lagoelle 1a
heur, ceux que leurs blessures ou la [S°uffrance personnelle ne pouvait rien,
fatigue n’empéchaient point de chasser, | fondait devant celle des autres.
eurent beau faire une battue dans les| S2isissant alors la main de la jeune
lbois, il n'y eut pas une seule pièce de Pre ——— |
igibier à trouver. Le passage du détache- | —Me pardonnez-vous- Eva? lui dit- il. | Comme nous J'avons sHnonce la se-
‘ment de M. de Mantet, avait sans doute ! —Je vous aime, répondit celle-ci quii:maine dernière, la partie annuelle de
effrayé les bêtes fauves dont on ne pressa la main de Charles avec force. swhist et bridge orgarisée par Mme P.-A.
lvoyait plus que les pistes, qui se per- | Puis, comme si cet aveu suprême eût, Dow, présidente du club Joyeux Noël,
‘ daient dans les dédales de la forêt. [Ôte à la Pauvre enfant le peu de forces aura lieu dimanche soir prochain. le 8
lé Dremier joie IR NIViés avaient | qui lui restait, sa tête s'inclina sur l’é- décembre, dans la salle paroïssiale de
icomplètement fait défaut, on avait! :paule de Charles. Celui-ci de son côté, | Saint- -Joachim (110e rue). Les membres
marché, la tête basse, il EE a HR épuisés par la marche qu’il venait de: du club ont l'espoir que tous leurs
ÉSSnS tien dire. Le second jour, Aa Re faire se sentit aussi défaillir, et tous | amis répéteront leur geste des années
deux s'évanouirent dans la position où! 'passées en se faisant un plaisir d'as-
l
Fu mais une hésitation manifes- ! inous les avons trouvés au commence- ‘sister à cette soirée.
jte perçait dans tous les mouvements de On à organisé un programme musical
jment de ce chapitre.
el es in _ Î Vers trois heures de l'après-midi, 'et les personnes suivantes ont généreu-
| Charels se réveilla, ou pour mieux dire, sement accepté d'y prendre part: Le
Ja nuit de fatigue et de faim) on s'était :revint de ce long évanouissement. Ses |Rév. Père Forestier, Miles Angèle
iremis en marche, mais en murmurant. | idées d'abord confuses, ne s'éclaircirent Brault, Marie-Claire Turgeon, June
Puis, dans l'après-midi, le mécontente- | que trop vite, et, la terrible, la poignan-| Warren, Gloria Myers et Rebecca
ment était devenu de plus en plus évi- te réalité ne tarda pas à lui apparaitre Shtabskys. Ces dernières représentent
dent et les plaintes de plus en plus ou- iGans toute son horreur. ‘l’'Edmonion College of Dancing.
vertes; et, pour mettre le comble à 1e | Tous les Canadiens étaient couchés; , Un goûter sera servi à la fin de Ia.
Sténographe demandée misère et aux souffrances de ces pau- il ne s ’échappait plus qu'une fumée lé- soirée.
1vres gens, il faisait une pluie battante |gère des feux qui allaient s’éteignant |
On demande une sténographe c&na-} 0; Le trempait jusqu'e Enfi
dienne-française. Bon salaire. Boîte 21, ! DA APQONr De eRtr, |faute d'aliments, comme les infortunés ‘ pas trop retarder le programme, elles
La Survivance, Edmonton. es hommes s'étaient arrêtés, déclarant jaui les entouraient; la mort planait prient les invités de bien vouloir se ren-
; qu’ils n’iraient pas plus loin et qu autant | déjà au-dessus du camp et s'apprétait |
valait mourir où ils étaient, qu’à quel- !à compter ses victimes.
ques pas en avant. La discipline, si sé-
vère qu'elle soit, doit plier et retraiter
La soirée du Club
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Charles sentit un frisson étrange!
passer par tous ses membres; la fièvre
{l'agitait. Il crut que sa tête se fendait; ;
les objets prenaient une teinte bizarre
à ses yeux, c'était le délire qui com-.
:mençait.
Les personnes qui désirent jouer au
_whist et au bridge sont aussi priées, si
2 [cela ieur est pussible, d'apporter leur:
ljeu de cartes.
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leva d'on bond, saisit on fusil sans |
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'paraître avec indifférence, puis se re-
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NB.—La semaine prochaine:
‘engendre deux rencontres”.
“La faim
Lisez et faites lire
la Survivance
Avis aux créanciers-
\ Succession de feu M. l'abbé Benoit
MARCHAND, de Bonnyville, Alia
Avis est par les présentes donné que
toutes personnes ayant des réclamations
contre la succession du défunt, décédé
le 6 octobre 1946, sont tenues de faire à
Me Paul-E. Poirier, CR. avocat de
Terre à vendre
Quart de section à vendre dans le
district de Peace River, 5 milles au suû@
oo mm
dre à la salle de St-Joachim pour 8h. 15|
Déposant alors le plus chaste des bai- |savoir ce qu'il faisait et s’élança au plus |en visite chez ses parents M. et Mme
Isers sur le front glacé d'Eva, il la |épais du bois: un moins, je ne la ver-! Aimé Bernier de la 112e rue. Elle passe-
Ceux de ses compagnons qui avaient! joindre son mari, le capitaine Ray Eü-
Les amis de Mme Jenvrin appren-
: dront avec plaisir qu'elle va beaucoup
‘mieux.
Mlle Blanche Bernier est aussi à l’hô-
| pital. Espérons que son séjour là sera
Samedi, lie 3 novembre, en l'église St-
‘de courte durée.
Joachim, dans une cérémonie privée,
Encouragez la Survivance,
quand vous avez des
travaux.
ES
le R.P. J.-A. Patoïine, om.i, bénissait
l'union de Me Rolande Trottier, fille
de M. et Mme Raoul Trottier, avec M.
Raymond Brault, fils de M. et Mme J.-
“Dame
wards, stationné à Tokio, Japon.
#
+ #
E. Brault. Après le déjeuner servi es » D
les parents du marié, les heureux époux enommee
partaient immédiatement en avion pour
la Californie, se proposant de visiter
en route les villes les plus importantes a fait de la maison T.-J, LA
des Etats-Unis. Ils reviendront pour 5
quelque temps à Edmonton, puis éta- FLECHE, la maison du bon
bliront leur résidence à Yollowknife. goût, de l'élégance et de l’é-
Nos meilleurs voeux les accompa-
gnent. conomie. Joignez-vous aux
Le 22 novembre, M. et Mme J.-P. Vil- nombreux clients qui ont
leneuve avaient le plaisir de faire bap- attiré à cette maison cana-
tiser un fils, Léon-Paul. Parrain et - : .
matraine: Mme G. Gibeau, de Saint- dienne-française une aussi
Pau], et M. Paul Langlois, oncle et bonne réputation.
tante de l'enfant. Félicitations.
ke
M. le docteur et Mme Geo. Fortier,
‘résidant actuellement à Montréal, sont
:les heureux parents d’une petite fille
qui portera le joli nom de Denise. Féli-
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ancien aumônier de la RAF, a annoncé
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plupart anciens membres des services
de guerre, des deux sexes, lancera une
campagne pour introduire l'aspect chré-
tien dans les affawes nationales et in-
ternationales.
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De retour à la salle, nos voyageurs
‘étaient contents de s'asseoir et de dé-
guster une tasse de bonne soupe chau-
de. Après le réveillon, il y eut une cour-
te discussion d'affaires et l'assemblée
prit fin,
La prochaine réunion qui a été fixée
au 22 décembre, est attendue de tous
avec beaucoup d'intérêt. Ce sera notre
arbre de Noël ainsi que la visite de saint
Nicolas. On dit que son sac, cette année,
sera rempli de surprises plus amusantes
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sentées ou qui auront été portées à sa
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Page 6
A
Cours à domicile de l'U.C.C.
La famille et la terre
Troisième leçon: Les bases juridiques de la famille
Par Gérard Filion, secrétaire général de l'Union catholique des Cultivateurs
Le mariage est à la fois un sacrement et
un contrat. Au point de vue religieux, le
mariage est un sacrement qui consacre l’u
nion inGissoluble des conjoints. Au point de
vue juridique, le mariage est un contrat qui
détermine les modalités selon lesquelles est
administrée la société familiale. Il convient
de les examiner brièvement.
1.—Dispositions générales du code civil
Le Code civil de la province de Québec,
au chapitre des personnes, fixe les règles du
mariage dans Québec. Ces règles se modèlent
sur les lois ecclésiastiques et plus particuliè-
rement sur le Droit canon en usage dans
FEglise catholique. Le Code civil consacre,
entre autres choses:
a) L'unité et l’indissolubilité du mariage.
Le Code criminel et le Code civil interdisent
Ja bigamie; il ne peut être question de divorce
dans Québec, puisque l'article 185 du Code cit:
“Le mariage ne se dissout que par la mort na-
turelle de l'un des conjoints: tant qu'ils vi-
vent l’un et l’autre, il est indissoluble.”
b) La communauté de biens. Le Code
civil du Québec fait de la communauté de
biens la règle générale des conventions ma-
trimoniales, car la loi stipule que les époux
mariés sans contrat sont communs en biens.
Par contre, les lois en usage dans les autres
provinces canadiennes et dans les Etats-Unis’
font de la séparation de biens la règle géné-
rale, la communauté devant faire l'objet d’un
contrat. Cette différence provient probable-
ment de la conception divergente qu'on se
fait de la société conjugale. Là où on admet
le divorce, les conventions matrimoniales sont
établies en vue de la dissolution éventuelle de
IR société; on prend ses précautions en cas de
rupture. Chacun garde la propriété de l’usage
de ses biens. Si le divorce est prononcé, cha-
que partie n’a qu'à s’en retourner chez elle
avec les biens qu’elle possédait au moment
du contrat et qu’elle a continué d’adminis-
trer à son gré durant le mariage.
Chez nous, au contraire, on se marie sans
arrière-pensée, sans espoir de jamais repren-
dre sa liberté. Aussi la séparation de biens
n'est-elle que l'exception et doit-elle faire
l'objet d’un contrat précis. Elle n'intervient
que pour des raisons d'ordre économique qui
n'ont rien à faire avec l'indissolubilité du ma-
riage. On constate, en effet, que ce sont gé-
néralement les hommes d'affaires et de pro-
fession qui se marient sous le régime de la
séparation de biens, afin de pouvoir se mettre
sous les jupes de leur femme en cas de mau-
vaises affaires.
La communauté de biens met dans le
même panier tous les biens mobiliers que les
époux possèdent au moment du mariage et
ceux qu'ils acquièrent dans la Suite, tous les
révenus pouvant provenir des biens leur ap-
attribuent au père la direction de la société
familiale. Cette autorité s'exerce à la fois sur
la femme et sur les enfants. | |
a) Sur la femme, parce que celle-ci doit
obéissance à son mari et qu’elle ne peut faire
certains actes ni exercer certains commerces
sans sa permission. L’incapacité de la fem-
me mariée a donné lieu à de violentes dispu-
tes depuis vingt-cinq ans. Les unes se pro-
noncent pour l'émancipation totale de la fem-
me, les autres tiennent pour sages les restric-
tions imposées à la femme mariée sous le ré-
gime de la communauté. Il ne fait pas de
doute que certaines dispositions du Code civil
qui assimilent la femme mariée aux mineurs
et aux interdits pourraient étre modifiées
avantageusement. D'autre part, il faut se
garder de saboter l’économie générale de
nos lois qui assurent Ja stabilité de la fa-
mille en la soumettant à une autorité unique,
celle du père. D'ailleurs la loi ne donne pas
que des droits au mari, elle lui impose de très
lourdes charges, par exemple, celle de subve-
nir aux besoins de sa femme même coupable.
@ Sur les enfants, parce que le Code civil
stipule que ‘le mineur non émancipé ne peut
quitter la maison paternelle sans la permis-
sion de son père” et parce qu'il consacre “le
droit du père et à son défaut, celui de la mère
de corriger raisonnablement et modérément
l'enfant mineur et non émancipé.”
L'enfant obtient son émancipatien par la
majorité qui arrive à vingt et un ans, ou par
le mariage; car celui-ci ne peut être valide
sans le consentement du père ou à son dé-
faut, de la mère,-ou par un jugement du Tri-
bunal sur avis du conseil de famille.
3.—La Succession
Les biens possédés par la société familia-
le, que le mariage ait été contracté sous le
régime de la communauté ou de la sépara-
tion de biens, peuvent être transmis aux des-
cendants conformément aux volontés du tes-
tateur. Nous jouissons dans la province de
Québec de la liberté illimitée de tester. Le
Code civil dit en effet que “le majeur, sain
d'esprit, peut disposer de ses biens sans ré-
serve, restriction ni limitation”. En France,
au contraire, les héritages doivent se diviser
a parts égales entre les enfants ou leurs
ayants droits. Les sociologues voient dans
cette loi de succession égale une des princi-
pales causes du dépeuplement de la France.
En effet, si le bien de famille doit être divisé
après leur mort, les époux s’arrangent pour
limiter les héritiers à un ou deux, de manière
à ce que le bien de famille reste intact. Le
partage forcé des héritages est de plus une
cause d’instabilité sociale parce qu'il ne peut
être réalisé dans bien des cas que par la vente
à des étrangers des immeubles faisant partie
de la succession. Le partage égal empêche
La Survoivance
A lire
Tous voudront lire attentivement l'article de M. l'agronome
J.-B. Lanctôt, que nous publions aujourd'hui, sur le problème de
colonisation. à
di Here connaissent exactement l'importance de ce problème?
M. Lanctôt rappelle à grands traits ce qu'une sage politique de
colonisation nous aurait valu si, dans le passé, on avait su la pra-
tiquer à temps. Il n’est pas trop tard pour profiter des dures le-
çons de l’histoire. Les possibilités de garder à la terre notre jeu-
inesse rurale sont encore nombreuses. $
| Il est urgent d'en profiter.
| Notre avenir national et religieux dépend, dans une large me-
lsure, de ce que nous ferons ces années-ci pour fortifier et multiplier
nos établissements ruraux. L'oeuvre est nécessaire, et elle exige
la vigilance et la coopération de tous.
i I1 faut comprendre d’abord pourquoi nous voulons que notre
l jeunesse rurale reste attachée à la terre.
Et il faut agir.
L'établissement rural ...
(suite de la page 2) drainage et l'épierrement. Les éten-
| population rurale s'établit de façon |dues de terre arable au pays répondent
ee plus marquante: soit de 80 p.c. : donc amplement aux besoins actuels de
à 68 p.c. pour le Nouveau-Brunswick, inotre jeunesse rurale.
de 44 p.c. à 38 p.c. pour l'Ontario, de 12) Le capital-argent:
68 p.c. à 56 p.c. pour le Manitoba, se
ainsi de suite. ‘du capital-argent nécessaire pour faire
4} La population agricole: |l'union intime, solide et durable, de la
En se basant sur la distinction faite jeunesse à la terre. On s'accorde à dire
dans le recensement du Canada de que l'argent abonde partout: de fait,
1941 entre les populations rurale et a-|;5s habitants connaissent de bonnes
gricole, on établit que la province de années en raison d'une production con-
Québec contient une population plus |sigérable de denrées agricoles qui s'é-
terrienne que celle de l'Ontario. Sur ce coulent à des prix assez favorables.
point le tableau III (publié la semaine | Certains faits confirment ces rapports,
dernière), établit une comparaison sta- | {els les paiements anticipés sur prêts
tistique entre le Québec et l'Ontario, | consentis par l'Office provincial du
compte tenu du nombre de fermes et de | p5t agricole.
la popuplation agricole des deux pro-
vinces.
5) Le taux d'augmentation naturelle
de La population:
En conséquence, d'un taux d'augmen-
tation plus élevé de sa population par
rapport à celle des autres provinces
(18.5 comparé à la moyenne canadienne
de 13.9 en 1943), la province de Québec
lCGatient une population de beaucoup
|plus jeune dans son ensemble que les
autres provinces du Dominion. D'ail-
leurs les proportions rapportées dans
l'Annuaire du Canada pour 1943-44 é-
tablissent ce fait d'une façon irréfuta-
ble.
De ces faits démographiques il ressort
Ii reste à déterminer si l'on dispose
de l'Annuaire du Canada de 1945 mon-
tre les valeurs considérables détenues
sous forme d'obligations, de bons de la
Victoire et autres, par les Canadiens de
toutes catégories. Nul doute que les Ca-
nadiens de langue française détiennent
une proportion importante de ces va-
leurs. Sous ce rapport, la situation des
Canadiens français s'est améliorée sen-
siblement au cours de cette dernière
génération.
Généralement considérées comme ac-
tif liquide, ces vakurs sont néanmoins
sujettes aux aléas de l'inflation, du
commerce international et d'autres fac-
: u teurs dont le contrôie ou la régie s’a-
que nos effectifs humains sont encore vère de plus en plus compliqué. Il s’es-
terriens dans üne proportion encoura- quisse, en conséquence, chez plusieurs
geante. Il est important malheureuse- x
es une disposition à transformer ces va-
m 4 : : .
ment de mesurer le degré d’attachement leurs liquides en biens-fonds par des
réel à la terre.
placements immobiliers. par l'achat de
6) L’excédant à établir:
fermes en rapport.
Il importe maintenant d'aborder le
problème de l'établissement rural en
fonction du nombre de nos jeunes. Le
recensement de 1941 révèle, tel que l'in-
dique le tableau IV (publié la semaine
dernière), la présence au Canada fran-
çais d'un total de 250.000 garçons de la
classe rurale, dont 160,000 dans ja pro-
vince de Québec, entre les âges de 15 à
De plus, une consultation sommaire
Dans l'étude déjà mentionnée, M.
Beaudin précise qu'il en coûte quelque
$4,770. aux conditions de 1941 dans la
province de Québec pour faire l’'acqui-
sition d'une ferme en rapport d’une é-
tendue moyenne. Ce montant couvre les
valeurs moyennes et de la terre et du
roulant nécessaire à la production.
lComme le fait ressortir M. Beaudin,
————
MERCREDI 4 DÉCEMBRE 1M6
4
SACS
CL
DETHÉ
se d'envergure. Les faits semblent sus- 1
citer une réponse affirmative. |
Les oeufs canadiens
IV.—FAITS ORGANIQUES |
1) L'Egiise :
Par ordre d'importance l'Eglise est
la première intéressée à l'établissement
rural. Elle est aux ävant-postes depuis
en Angieterre
La revue “La situation agricole au
Canada” annonce que le nouveau con-
29 ans.
\
c'est là un montant très substantiel et
les débuts de la colonie et, surtout de-|trat d’oeufs entre le Canada et Je
puis 1760, elle à le mérite d’avoir guidé Royaume-Uni comporte la livraison
le jeune peuple canadien vers la recon- ‘d'au moins 15 millions de douzaines
quête pacifique de son sol, en confor- d'oeufs entre le ler février 1947 et Je
mité avec sa vocation traditionnelle. |Je 31 Janvier 1949. Les quantités qu'on
De nos jours, l'Eglise continue son tra- : doit expédier sont de 21 millions de
vail d’apostolat social et économique 'douzaines d'oeufs frais de printemps
dans le domaine de létablissement ru- chaque année; 12.5 millions de douzai-
ral par l'entremise de ses sociétés dio- ines d'oeufs frais d'automne et d'hiver
césaines de colonisation. Afin de mieux ‘chaque année; 18 millions de douzaines
coordonner leurs efforts, les sociétés d'oeufs d'entrepôt chaque année, et 7.-
diocésaines de ja province de Québec :590 tonnes anglaise de poudre d'oeufs,
se sont constituées en une fédération. Le mouveau contrat d'oeufs pourvoit &
Dans les autres provinces, l'Eglise ma- lun niveau minimum de prix sur le
nifeste aussi son souci de l'établisse- ‘marché aux oeufs jusqu'au 31 janvier
ment de la jeunesse par l'entremise de ‘1949.
sociétés diocésaines, paroissiales ou pro- ; Les 24 nuances du jaune d'oeuf
fessionnelles. ‘ Le ministre fédéral de l'agriculture
2) L'Association professionnelle: lvient de publier une nouvelle brochure
Depuis quelques années, les cultiva- lintitulée “Les oeufs (production, iden-
teurs eux-mêmes se sont organisés en 'tification et conservation de la qualité
associations professionnelles pour pro- des oeufs), no 782. On peut se la pro-
téger et défendre leurs intérêts, pour ,Curer en la demandant au ministère fé.
étudier et hâter la solution de leurs ! déral de l'Agriculture, Ottawa.
problèmes dont ceux surtout que fait, On trouve dans cette brochure toutes
naître la grosse famille traditionnelle. isortes de renseignements. Quelques-uns
Des associations correspondantes dans :ont trait à la couleur du jaune d'oeuf.
diverses provinces se soucient de pré- Il paraît qu'il y a 24 nuances, allant du
parer l'établissement des jeunes ruraux ,Crême pâle au rouge-crange foncé.
dans la mesure où le permettent leurs :
cadres et leurs moyens d'action.
Un nouveau langage
pour. ces mules
3) Les autres organismes sociaux: î
Des sociétés et associations nationa-
les ou sociales, telles les Sociétés Saint-
Jean-Baptiste et l'Assomption, l’A.C.' Trois cents mules du Missouri, aux
FA, les Associations d'Education et muscles d'acier, furent expédiées dans
autres, accordent à la colonisation un le nord-est de la Chine après avoir fait
intérêt croissant. Les Caisses populai- -partie de l'équipage des Yankees pen-
res aident elles aussi d'une façon tan-!dant la guerre du Pacifique. Ces “vé-
gible. Les Ligues du Sacré-Coeur ont térans” aident maintenant les fermiers
lançé récemment ur programme d’ac- .de Shansi à transporter leurs produits
tion visant à faire connaître les besoins ‘au marché.
d'établissement rural en Canada. Le! Ces mules, habituées au langage pro-
Comité Permanent de la Survivance :fane des GI. américains, ont dù ap-
Française entend lui aussi faire large ‘prendre le jargon des conducteurs de
Sa part dans le maïntient au sol de nos mules chinois, et furent soumis à un
populations. entrainement complet “en langue chi-
noise” sous la direction du Bureau
d’Approvisionnement de CNRRA à
Prendra-t-on les dispositions requises Tientsin!
CONCLUSION
partenant au moment du mariage, tous les
immeubles qu'ils acquièrent durant le maria-
ge. Inversement, la communauté est respon-
sable des dettes des conjoints au moment de
la célébration du mariage et de celles que
le mari contracte par la suite, La commu-
nauté consacre donc l'unité de la société
conjugale en mettant à peu près tout en
commun. Pour celui qui est en affaires, elle
comporte des dangers sérieux pour la sécurité
de la famille et c'est pourquoi un certain
nombre lui préfèrent la séparation.
c) La cohabitation. Le Code civil fait aux
époux un devoir d’habiter ensemble. La fem-
me acquiert le domicile de son mari et doit
le suivre partout où il juge à propos de rési-
der. Le mari est obligé de la recevoir et de
lui fournir le nécessaire selon ses moyens et
Son état. Cependant, les tribunaux peuvent
prononcer la séparation de COrps pour des
raisons sérieuses. quand la cohabitation serait
la constitution de familles-souche dont nous
parlerons plus loin, families qui font la force
des races et la prospérité des nations.
En résumé, nous pouvons dire que les lois
civiles qui traitent du Mariage et de la fa-
mille sont inspirée du Droit canonique et de
la doctrine chrétienne. Elles consacrent l’u-
nité et l'indissolubilité du mariage, l'autorité
paternelle et maritale, la liberté illimitée de
tester. De plus, la coutume veut que la très
grande majorité des conjoints contractent
mariage sous le régime de la communauté de
biens qui est, pour le couple ordinaire, le ré-
gime le plus parfait. Disons enfin que l’éco-
nomie générale de nos lois tend à ancrer dans
l'esprit de la population que la société conju-
gale est une société permanente qui ne peut
être dissoute que par la mort.
QUESTIONNAIRE
1—Les époux mariés sans contrat sont-ils
séparés de biens?
En cette année 1946 —— soit cinq ans
plus tard — on peut considérer comme
réglés, pour les fins d'analyse, les cas
un facteur de dissuasion poyr la pres-
que totalité des jeunes gens de la cam-
pagne désireux de s'établir sur la terre.
Dans ces conditions, il est très difficile,
pour ne pas dire impossible, de s'atten-
dre à ce qu'un père de famille puisse
établir chacun de ses fils sur une ferme.
Ii ne fait aucun doute cependant
qu'un grand nombre de cultivateurs dé-
tiennent des valeurs substantielles qu’ils
pourraient et devraient affecter d'ici
peu à l'achat de fermes en rapport, et
ainsi pourvoir à l'établissement de leurs
fils. Par ailleurs il se trouve un assez
bon nombre d'habitants qui avec le
seul appui d'une orientation sûre, pour-
raient participer à un sérieux mouve-
ment d'établissement composé de fa-
milles complètes avec capitaux et rou-
lant.
en 1941. Ceux-ci cependant sont rem-
placés par d'autres dans une nouvelle
catégorie d'âges: les 10 à 14 ans se chif-
frant par 99,471 Le nombre total de
jeunes gens à établir en 1946 se chiffre
‘donc par 280,000 environ, dont 209,000
dans la seule province de Québec, tel
qu'indiqué au tableau V (publié la se-
maine dernière).
I resterait à fixer un chiffre très
intéressant, mais qui ne ressort pas di-
rectement des rapports du recensement :
celui Ge l'âge moyen des propriétaires
de fermes. Nul doute, cette moyenne
d'âge est élevé et a tendance à l'être
davantage dans plusieurs provinces,
pour crienter toutes ces bonnes volon-
tés, pour conjuguer tous leurs efforts?
La situation présente connue, saura-
t-on définir une stratégie d'établisse-
ment rural d'une portée vraiment na-
tionale? Avisera-t-on aux moyess, quels
aux conditions humaines et physiques
de chacun des territoires?
Il n'est pas une seule famille, dont les
enfants ont atteint un certain âge, qui
ne soit aux prises avec le problème vital
de l'établissement. La plupart des pa-
rents ne peuvent le résoudre d'une fa-
£on satisfaisante. Un très grand nom-
bre seraient prêts à tous les sacrifices
s’s ertrevoyaient que ceux-ci ne soient
pas vains. S'ils entendent faire oeuvre
de vie en s'oubliunt eux-mêmes, il n'est
qu'ils soient, d'adapter cette stratégie.
——
pas Géraisonnable de croire que, forts
de leur foi en la Providence, ils vou-
dront procurer à leurs enfants le moyen
le plus sûr de s'assurer l'indépendance
et la sécurité.
Il ressort donc de ce qui précède que
s'offte à la génération actuelle et à cel-
Îles qui la suivront nne troisième occa-
‘sion d'établir à demeure un Amérique
‘du Nor& les principes fondamentaux
d'une civilisation chrétienne et fran-
Saise. Saura-t-on répondre aux atten-
: tes de la jeunesse, accepter ses tâches et
;ses responsabilités? Des décisions pri-
ses, des actes posés d'ici quelques an-
,nées, dépendront la direction et l'am-
bleur du mouvement d'établissement
‘rural an Canada.
une plus grande source de maux que la sépa-
ration. Mais les époux séparés de COTrpS res-
tent mariés au point de vue religieux et civil
et continuent à former une société indissolu-
ble.
fants?
2.—L'autorité paternelle Ù
Les lois civiles de la province de Québec
,-
Lorsque l'agriculture
est prospère
Mariage et natalité :
au pays |
Ottawa. — La natalité canadienne,
même avec l'augmentation du temps de
guerre, reste encore bien au-dessous du
taux d'il y à un quart de siècle. I] n’est
actuellement que de 238 alors qu'il
“Personne n'a à s'inquiéter au sujet
de la dépression lorsque l'agriculture
est prospère. La fièvre peut s'emparer
äâe la bourse, nous pouvons être incom-
modés par la gastrite résultant de la
hausse des prix, mais notre commerce
s'élevait en 1920 à 29.6. Néanmoins la ro DIER Ur al DE
Se a NT ‘cole de la nation restera sain.” —Clin-
natalité a atteint son déclin en, 1937 ‘ton Anderson, secrétaire de l'Agricul-
avec seulement 19.9. C'est ce que vien- ture des Etats-Unis.
nent de révéler de nouvelles statistiques |
fédérales. En dépit des fluctuations LES À ——
naissances, la population canadienne a ‘
augmenté de cinquante pour cent: elle,
est passée, en effet, de huit millions en !
1919 à douze millions en 1945. L'exode dernier. Au plus fort de la dépression
rural vers les grands centres et les pe- en 1932, les mariages sont tombés à
tites villes ne cesse de s'accentuer.
mille en 1942 à recommencé de dimi-
jun aussi bas niveau que 6. I1 faut noter,
F : :
La moyenne des mariages qui avait en outre, que. depuis 1919, les divorces
2.—Les époux sont-ils tenus d'habiter ensem-
ble? Qu'est-ce que la séparation de corps?
3.—Le mari a-
4—Comment se fait l'émancipation des en-
$—A qui peut-on transmettre ses biens par
testament?
ER
nuer: elle n'était plus que de 8.9 l’anisé entrevoir la possibilité d'une élection
notamment en Ontario. Le Québec ac-
cuse la même tendance mais à un degré
‘ {beaucoup moins prononcé.
t-il autorité sur sa femme? |
INL—FAITS ECONOMIQUES
Le premier par ordre d'importance
est incontestablement l'étendue de terre
arable disponible au pays. On a déjà
fait l'apologie de la terre et de son rôle
éminent dans la société. Il ne reste qu'à
établir le fait qu'il existe des étendues
considérables de terre à prendre au Ca-
nada.
Augmentation des
naissances à Toronto
Toronto. — Les naissances ont aug- N'FE capilalterre:
menté considérablement à Toronto. De| Toujours d'après le recensement de
fait, un record a été établi pour les |1941, le nombre des terres abandonnées
neuf premiers mois de l'année. On a en- ou inexploitées au pays se chiffre par
registré à Toronto 15,958 naissances qu- |32.518. D'après un calcul basé sur les
| rant les neuf premiers mois de l'année, (d0nnées d’une enquête discrète, il se
comparativement à 15,666 durant les t'OUVe en Canada des fermes occupées
douze mois de 1943, qui était jusqu'ici à acheter d'ici quelques années au nom-
l'année-record dans le domaine des [Pre d’au moins 100.000. Les terres à dé-
naissances. fricher abondent dans les régions de
Rs jl'Abitibi québécois et ontarien, tout
aussi bien que dans la vaste vallée de
| Morcen, Manitoba. — Le ministre la Rivière-la-Paix, en Alberta. L'éten-
fédéral des Ressources, M. Glen, a lais- |que de ces terres fournit, selon M. C.-
-e E. Couture, des possibilités d'établisse-
fédérale en 1947 dans un discours Pro- Iment pour quelque 392,000 familles. Pour
noncé à Lisgar. Il a déclaré aux mem- résumer, il y a au Canda français 524.
bres de l'association libérale devant la- 1512 unités de fermes à metttre en va-
| quelle il parlait, que le nécessité d’une leur, à améliorer ou à acquérir durant
des 69,521 garçons âgés de 25 à 29 ans
irural une certaine partie des fonds
Plus tard, lorsque le besoin s'en ‘era
sentir, on pourra vaisemblablement mo-
biliser au service de l'établissement
corstituant l'épargne populaire qui, au
31 décembre dernier, dans la seule pro-
vince de Québec, se chiffrait par $119,-
753,00. Certes, l'épargne populaire des
autres provinces atteint, elle aussi, un
montant très appréciable. Or il est!
entenûâu que les Caisses populaires doi-
vent conserver leurs fonds dans un etat
raisonnablement liquide; une saine ad-
ministration empêche ces caisses de
“‘gele=” pour ainsi dire une trop grande
proportion de leur avoir. Ceci ne les
empèche pas cependant de placer une | J
proportion assez intéressante de jeur |}
actif sur des prêts hypothécaires, sur- |
tout à la campagne, sur des terres en|
rapport qui permettent à une famille
d'habitant de s'établir définitivement
avec chance de succès. Ce faisant, elles
accomplissent une oeuvre de salut ai
tional, de même qu’elles répondent à]
un besoin social et économique pour le- |
quel elles furent fondées.
I est donc évident que les Canadiens
de langue française disposent d’un avoir Ï
|
suffisant en ressources de toutes natu-
res pour entreprenûre un grand mou- |
vement d'établissement rural. Reste à
Savoir s'ils possèdent les organismes :
ER 9 PER
2
atteint le chiffre record de 10.9 par ont décuplé au Canada.
sentir chez les membres du parti.
| PORTES |
= VOS CUISSONS
Rae immédiate devrait se faire ls prochaines années, sans compter les
étendues de terre à récupérer par le|voulus Pour mener à bien une entrepri-
mate)
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8406 - Ilème rue — Edmonton
LE CHOIX DE 4 SUR 5 DES MÉNACÈRES
7 OUI GAGNENT DES PRX
POUR LES CUISSONS À LA MAISON
Dr
MERCREDI 4 DECEMBRE 1946
_ £a Survivance
Novembre au Pensionnat
de l’assomption
Le mois de novembre nous rappelle le sie Devinez pourquoi? C'était notre
souvenir de tous nos bien-aimés dispa- lfestival étudiant! Un événement dans
rus. La liturgie si belle des deux pre- notre vie!
miers jours nous conduit au ciel et au | Comment nous l'avons préparé? Voi-
purgatoire, où nous aimons à revoir par ci: à une réunion de notre A.S.V, i e.
|
LE MANTEAU DE NEIGE
La vie à délaissé les vallons découverts
La Survivance
Page 7
me
t
Î
Où novembre déjà met ses teintes ombreuses.
Le givre est à l'assaut des écorces poreuses
Que marque rudement le long bec des piverts.
La neige a parsemé les bois
Les sources dans leur deuil
|
t
d'étangs pervers;
sont mornes et pleureuses;
Carlo” seront avec nous pour quelques
nie. Mais à Dellas, Texas, il y eut plus
LOS ANGEÈLES ‘de divorces que de mariages l'an der-
nier. Où ceci peut-il conduire? Notre
Le film français, “Les enfants de Pa- ‘Eglise a la vraie doctrine. Quoique l’u-
ris” fut donné avec grand éclat au,nion conjugale à vie soit pénible de
théâtre Laurel. L'ambassadeur fran- .temps en temps pour: certains cas, elle
çais aux Etats-Unis, M. Henri Ponnet, : ‘est préférable à cette institution du di-
Charles Boyer, Claudette Colbert, Joan | orce pour le bien de tous, de la na-
Crawford, Joan Caulfield, Jean Picrre ‘tion. Où allons-nous? Les tributs sau-
Aumont, Joan Fontaine, Michèle Mhr- Ivages nous dépassent,
gan, Sir Alexander Korda, et bien d’au- EX %
tres étaient présents. Un «docteur rapporte qu'entre 4h. 30
k + jet 7h. p.m., jeudi, 7 personnes sont ve-
Les Californiens ont bu 22 mitlions de [nues à lui à cause de morsures de
gallons de liqueur forte l'an dernier. chiens. Il fallut se faire soigner à l’aci-
Ils ne sont dépassés que par les cito- ide uitrique et rester sous observation.
yens de l'Etat de New-York. !Gardons chacun notre chien chez nous
& + Personne d'autre que nous-mêmes le
Les fameux “Ballets Russes de Monte VEut. Je riais d'entendre le petit ga-
min vanter son chien, parce que per-
semaines. Reniflant à travers les artis-|SOnne n'avait réussi encore à lui faire
|
Î
#
‘tes qui en font partie, on découvre que |aCcepter “des tricks”.
*%
Ce n'est plus une nouvelle de cire
trois seulement sont des Russes. Le reste |
de la troupe comprend de bons et purs
être quelques amis aimeraient-ils à en
entendre quelques mots. En route pour
le travail, mardi matin, le 29 octobre,
son auto fut frappé par la locomotive
äu train Santa Fe. De constitution très
forte, M. Bernier, ägé de 72 ans quoique
très brisé, garda sa connaissance jus-
qu'à mercredi, s’imformant de son auto
plus que de lui-même. Jeudi matin il
décédait. 11 fut enterré le lundi suivant.
Beaucoup d'amis au chapelet et à la
messe. M. Bernier était actif et connu.
11 laisse une soeur, Mme Moïse Chevi-
gny: deux fils: Alcide et Alphège: piu-
sieurs nièces et neveux, dont quelques-
uns sont en Alberta. M. Bernier eut le
.[bon sens de nrendre des vecances a-
vant de mourir. il était revenu d’une
tournée dans les Etats de l'Est et au
Canada. Aussitôt aprés l'accident, on
abattit un arbre qui avait dû cacher le
signal d'alarme de la voie ferrée.
la pensée nos chers parents défunts.
[notre Conseil étudiant, nous avons dé-
Pour nous faciliter ces pieuses visites | | cidé d'organiser un festival comme nous |
dans l'au-delà, nous avons assisté aux | l’avions fait l'an passé. Les filles se sont |
funérailles de M. Dosithée Lamoureux, | divisées en groupes de dix, et se sont |
le grand-père de l’une de nos compa-|élu une responsable dans chaque grou- |
Et malgré soi l'on songe aux heures douloureuses
Que traînent avec eux les langoureux hivers.
Partout, les vents du nord souffient à perdre haleine.
Frileux, nous revêtons la fourrure et la laine,
gnes, Lucille Lamoureux, à qui nous:
avons offert nos sincères sympathies
en même temps que nos ferventes priè-
res.
En novembre, nous avons continué
notre intéressant travail en l'honneur !
de notre bonne Mère du ciel: la com-
préhension de ses Litanies, ces belles
louanges qui montent chaque jour de
notre coëur vers Marie. Chaque petite
équipe de trois élèves fait des recher-
ches sur l'une des invocations, puis la |
représentante du trio fait profiter tout
le groupe des trouvailles recueillies à
trois. En novembre, nous avons félicité !
notre tendre Mère sous les beaux titres
de: Vierge des vierges, Vierge très pru-
dente, Vase éminent de piété, Tour de
David, Porte du ciel, Reine des prophè-
tes, Consolation des affligés.
Le 21, en la belle fête de la Présenta-
tion de Marie au temple, nous avons!
admiré le courage de Marie enfant |
s'offrant à Dieu et se séparant si vite!
pe.
Pourquoi cette activité? Pour agré-
menter nos récréations pendant ces
jours d'automne, alors que nous n’a-
vions pas encore de patinoire et que
la température n'était pas assez belle |
pour nous permettre de jouer à la balle
au grand air.
Qu'avons-nous préparé? Nous pou-;
vions choisir une ronde, une Chanson
mimée, une saynète, un choeur parlé, ou |
des charades.
Ce que nous avons réalisé? Doreen
Brassard présenta avec son équipe une
ronde, “Le coquelicot”, et une chanson
mimée, “Nos souvenirs”. Nous nous rap-
jpellerons longtemps leurs belles ailes
de papillons!
Thérèse Douziech et son équipe: une
pantomime pour iliustrer ce proverbe: :
|"Quand le chat n'y est pas, les souris |
dansent.”
Claire Pepin et son groupe de filles, !
‘une chancson mimée: “Les roses blan-
Pour être sous les froids, plus vaillants et plus forts.
l
Î
Cependant que la terre aimable et secourable,
La terre canadienne étend sur tous ses morts
Le manteau somptueux de sa neige adorable.
|
-
nes” avec beaucoup d'intérêt. C'est a-
vec patriotisme que nous étudions la
leçon d'histoire du Canada.
Nous vous ferons parvenir ces jours-
Girouxville, Alberta, d'Avant-Garde.
Le 21 novembre 1946: Bien à vous,
| Cher Grand-père Le Moyne,
Nous avons reçu ces jours derniers
une lettre venant de Bordeaux, France,
| de la Croix-Rouge !
OO
Blanche Lamontagne-Beauregard | :
| compiètement pour dire bonjour et au,
‘ci les minutes de notre dernière réunion |
Jeannette Raby, sec.
|américains.
# % %
Ca divorce ÉN en Califor-:
Regles de de politesse
Voici ete see règies à suivre:
—Ne parlez jamais à une dame votre
chapeau sur la tête.
—Prenez l'habitude de vous découvrir
ie
|
Î
revoir.
—Ne restez jamais assis quand une
dame ou qu'une personne âgée est de-
bout.
L
—Apprenez à vous incliner respectu-
eusement soit pour saluer soit pour re-
mercier.
—Ne coupez pas la parole et ne don-
nez pas brutalement de démentis.
—Ne répondez pas “oui ou “non
itout court; ajoutez monsieur ou mada-
me.
—Ne vous occupez, en public, ni de!
| vos cheveux, ni de vos dents, ni de vos |
que M. Jean Bernier est décédé le 31
octobre dernier. La famiile est sans
| doute à connaitre les détails, mais peut-
Les Canadiens auront une danse les
7 et 31 décembre.
R. Thibaudeau
LE
|
Gâteau au Miel ‘MAGIC
1% tasse raisins épépinés
Y tasse shortening
34 tasse miel
3 oeufs bien battus
24 tasses farine ordinaire
24 . nee e Poudre à
Magic’
Ke. Fa thé sel
%4 c. à thé essence
vanille
tamisée % c. à thé essence citron
Lavez les raisins: éfouttez: asséchez sur une serviette
et coupez fin avec des ciseaux. Défaites le shortening
en crème. Ajoutez fraducllement le miel en continu-
ant de défaire avec la cuiller. Ajoutez les oeufs battus
et mélangez. Ajoutez fraduellement les ingrédients
secs tamisés; battez jusqu'à} ce que lisse. Incorporez
essences et raisins. Cuisez 2 heures à 300°F. dans un
moule de 9” x 5’ x 3’ graissé et légèrement enfariné.
j
|
i
|
!
|
;
i
!
i
FABRICATION CANADIENNE
de ses bons parents. Quelle belle vie de | ches”, laquelle nous a émues avec ses
prière que celle de Marie au temple! ‘trois tableaux: Le petit garçon qui offre
O bonne Mère, apprenez à fous VOS des roses à sa maman, puis sa visite au |
enfants de l'Assomption, à tous les Ca- | comptoir de la fleuriste, enfin celle qu'il
nadiens français, à bien prier comme lfit à l'hôpital à sa mère morte dans|
vous! Îson blanc lit, autour @uquel circule avec |
Le 22, fête de sainte Cécile, patronne tant de sympathie la blanche garde-
des musiciennes. C'était notre fête à |malade au’est Gisèle Roberge. Elle pré-
toutes! Pourquoi? Beaucoup sont musi- isenta aussi un choeur parlé: “Le joueur
ciennes, toutes apprennent la Bonne d'orgue” qui fut récité avec beaucoup
Chanson! En son honneur ,quelques | d'expression.
groupes de musiciennes nous Ont offert] Le groupe de Rénée Piché nous pré-
une soirée musicale des plus intéres-|senta un choeur à deux parties: “Hi-
santes. La chorale exécuta avec briolrondelle et Papillon”, ainsi qu'une
un joli “Cantate Domino”; les petites, chanson mimée, “Maman”. Cette mime
en costumes, jouèrent un morceau d'or- |fut aussi très originale et bien rendue.
chestre rythmique; quelques musicien-| Aimée Lamoureux fit jouer “Le petit
nes nous firent apprécier des pièces de |cordonnier” et une ronde, “Mon dévi-
Jeur programme d’études musicales; une | doi”. Sylvianne Hébert et sa troupe;
récitation: “Le chant de la vie”, ren-|ont exécuté “La tire” ainsi que deux
due avec âme, nous apprit que les har- |charades. -
monies doivent enrichir chaque moment| La critique nous fut donnée par nos
de notre pèlerinage terrestre; deux |juges. Et les prix furent décernés aux :
morceaux de zadra nous firent admirer igagnantes: Claire Pepin et Doreen
les gestes gracieux de nos compagnes; | Brassard. Nos félicitations à toutes les !
les petites revinrent sur la scène nous :élèves qui ont préparé avec tant d’en-
chanter, avec mimes, “La leçon de pia- | thousiasme et de belle humeur ce festi-
no”: quelques jolis chants: “Gui! gui! val de la Sainte-Catherine.
gui!”, “Les petits lapins”, sans oublierj La Bonne Chanson continue d'égayer |
le petit lapin blanc, si léger, si rapide, |chacune de nos journées de ses belles
qui traversa la scène en un clin d'oeil, mélodies et de ses entraînants refrains.
et le concert, très varié, se clôtura par [En novembre, notre répertoire s'est en-
deux choeurs: L'Hirondelle et © Pa- richi des chants suivants: “La Paimpo-"
tronne des saints cantiques. laise”, “Le vieux sapin”,
Le 26 novembre, nous avons fêté la de l'Alberta”, cette belle chanson que
Sainte-Catherine et nous avons dégus- nous devons à Son Excellence Mgr
{
té la délicieuse tire traditionnelle! Le Langlois, de Grouard, puis “Le Noë ël|
: soir, à 4 h. 15, toutes sans exception, | des petits Oiseaux”. Nous espérons ap-
: nous étions groupées à notre grande ‘ prendre beaucoup d’airs de Noël pen-
Il y a tant de choses à faire . ..
et si peu de temps pour les accomplir !
Je n'ai pas le temps de courir les rues. . . alors je me servirai de la poste!
Tout en étant des plus efficates, ce moyen est très rapide et vous épargne
du temps. Envoyez votre abonnement par la poste et nous en accuserons
réception au moyen d'une carte postale spéciale. Quelle que soit la
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cælle qui vous sépare de la plus proche boite aux lettres.
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N.B. — Voyez les prix au haut de Ia page Z, à gauche
inier, om,
écrite par un professeur d'un lycée de :
jeunes filles. Nous sommes en relation :
javec ces jeunes étudiantes françaises :
: par l'entremise de la “Croix-Rouge”.
Je ; j
crois que cette lettre serait de nature :
à intéresser les écoliers franco-alber- | 1B ideas
tains. C’est pourquoi j’ai pensé vous en |
j faire parvenir une copie.
Seriez-vous assez bon, cher Granû-.
Père Le Moyne, de faire paraître cette ;
lettre dans la page de la “Survivance:
des Jeunes”.
Nous lisons la ‘“Survivance des Jeu-
dant le mois de décembre. .
- et l’on sait | nous faire connaitre par des récits et
Lettre de France
{
a, |
Mlle Duroch, ;
Professeur au lycée de Jeunes Filles
171, rue St-Genès
Bordeaux, le 26 octobre 1946
| Mademoiselle,
C'est avec beaucoup de plaisir et d'é-
‘motion que nous avons lu votre lettre
‘du 6 juin qui exprime en termes si dé-
ilicats votre sympathie pour notre cher
pays. Nous espérons que vos élèves vou- |’
dront bien, selen votre offre charmante,
|
que M. l'abbé Gadbois nous en offre | des images ce Canada si cher à tous des !
une jolie collection dans ses beaux al-|coeurs français et qui nous à encore | CBK, 540 klcs. — Emissions françaises
bums!
Novembre se clôture par notre Heure | guerre son héroïque. contribution à ja | L'horaire est donné en heure normale
|patriotique, Heure toujours attendue |jibération de notre pays.
avec beaucoup de hâte! Celle-ci nous a
apporté une très agréable surprise:
une magnifique causerie sur la litur-
gie de l'Avent, par le Rév. Père Four-
aumônier à l'hôpital de la
Miséricorde. I1 nous a d’abord parlé
des conversions qu’il à le bonheur de!
faire dans ce milieu de la souffrance:
de.la dernière, une garde-malade qu'il
disait en ce grand jour: “Mon Père, je
, me sens libre maintenant: il me sem-
e lui donner des prières et des sacri-
fices pour l'aider dans cet important
itravail apostolique, la conversion des
protestants.
L I fit une comparaison entre les sa-
LASER et les sacramentaux, puis
inous exposa, si clairement!, que la li-
Haras est le premier des sacramentaux.
Le centre de la liturgie est Jésus-Hostie,
la Messe, Jésus toujours présent, le
imême Jésus qui parcourut la Palestine
Ê2 semant les miracles. L’Avent, ..
pourquoi? Pour le comprendre, il faut
iremonter aux origines du monde, au
péché originel, puis nous rappeler que
inos premiers parents et tous les hom-
mes ont eu les yeux tournés vers le
Messie, Lui qui devait rendre aux hom-
mes, en les rachetant, les quatre dons
précieux que le péché nous avait ravis:
: l’immortalité, la connaissance, l'intégri-
té, la grâce. Le Messie est venu sur la
terre quand les hommes eurent assez
|
ivons de même désirer sa venue et nous
préparer à recevoir Jésus, le même Jé-
sus qu'a reçu la sainte Vierge au pre-
Imier Noël.
l’'Assomption vont les mettre en prati-
et en priant bien fort pour.tous vos
catéchisés.
Le temps qui passe toujours trop vite
ne nous permit pas d'exécuter tout le :
programme de l’Heure patriotique. I
est remis à plus tard. Cependant, un:
groupe d'élèves interpréta avec beau-!
coup de vie, la “Criée pour les morts”, |
d'Adjutor Rivard. Nous avons toutes!
été bien intéressées d'apprendre ce que!
nos ancêtres faisaient pour leurs chers!
défunts et comment is s'y prenaient
breuses.
Deux élèves nous lurent un beau tra-
vail qu’elles avaient préparé sur le Pa-
triotisme; ce sont Fiorence Dansereau
et Renée Piché.
Et c’est ainsi que novembre a inscrit:
dans ses annales un grand nombre d'é-
vénements déroulés en notre intéres- :
sant milieu étudiant!
déroute, Claire
Roberge, Gisèle Voyer.
"
isouffert et prié, surtout à cause des !
prières ardentes de Marie. Nous de-:
Grand merci au Rév. Père Fournier,
(pour ses belles paroles si claires et si |
encourageantes. Toutes les élèves de!
que en vivant la belle liturgie de l'Avent ‘
pour leur faire chanter des messes nom- !
Rita Normandeau, Donna La- :
Pepin, Gisèle
apporté dans cette dernière et terrible |
Un des professeurs d'anglais du 1y-:
cée, Madame Andrew, qui d'ailleurs |
connait le Canada, et moi-même qui |
suis professeur de lettres, désirerions :
voir des échanges de correspondance,
en langue anglaise et française, s'éta-
iblir entre vos élèves et les nôtres.
Nous nous occupons cette année d’u-
la baptisée samedi dernier, et qui qui |"€ Classe de 3ème — c'est-à-dire 14 et
15 ans — particulièrement studieuse et
intéressante. Ces enfants seraient très
ble avoir des ailes!” Il nous demanda |*P€S à tirer profit d'un pareil échan-
“Aux jeunes|,
ge, et elles pourraient, je :crois, vous
donner une image assez exacte de la
meilleure jeunesse française.
Si cette offre vous agrée, auriez-vous
l'amabilité de nous donner des noms de
correspondantes éventuelles ?
J'ajoute que j'ai personnellement des
raisons d'aimer votre admirable pays.
Mon père qui était officier de marine
avait un faïble pour le Canada, et une
des Gernières joies de sa vie a été de
voir s'installer dans le petit village bre-
ton où il s'était retiré après la destruc-
tion de Saint-Nazaire, un hôpital mi-
litaire tenu par des médecins cana-
diens qui venaient de débarquer en
1944.
Dans l'espoir que nous pourrons éta-
blir d'utiles et agréables relations entre
votre établissement et le nôtre, je vous
‘prie d'agréer, mademoiselle, l’expres-
sion de mes sentiments très sympathi-
ques. |
' S. Duroch.
P.S.—L'adresse que je vous donne
plus haut est mon adresse personnelle.
Voici celle du lycée où vous pourrez a-
dresser vos élèves soit à Madame aAn-
‘drew, soit à moi-même:
Annexe du lycée de Jeunes Filles
8 rue Théodore Gardère,
Bordeaux, France.
|
Cie Searle possèdent l'autorité
ficats de Participation et faire les applications pour paiements
immédiats. La Compagnie Searle Grain est fière et heureuse
de savoir que la récente pétition qu’elle a fait circuler parmi
i
[l
|]
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U Searle Grain
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MERCREDI 4 DECEMBRE 1946
La politique internationale
Les conséquences de la grève e
certains pays d'Europe
{bord sur sa propre population; mais elle
a profité de la circonstance pour relever
. Son prestige à l'étranger.
La grève du charbon aux Etats-Unis La même manoeuvre soviétique s'est
a provoqué de grandes EPEPGIQUS ee au débat sur les armements.
dans la politique internationale. Cette | }5oscou à. demande: Je désarmement
grève, déclanchée contre les RIRES qu : complet international, mais elle a, par
gouvernement et. de le cour de justice, lailleurs, réclamé le droit de veto sur
a pu servir de moyen de propagande | utes les discussions au sujet des ar-
pour les partisans du socialisme et du RAS Ê
communisme dans les pays européens. Le droit de veto annule le projet de
La grève. paralysant entièrement la désarmement car il peut paralyser, L
production du charbon mou, a nui aux gré de la Russie, toute mesure jugée
envois de charbon américain dans les nécessaire pour faire respecter les en-
pays incigents d'Europe. Ces pays. no- | tentes sur le désarmement. Néanmoins
tamment l'Italie et la France, ont reçu Ja demande russe de désarmement for-
par contre une avalanche de propa-- | tifiait la propagande communiste à
gande de Ia gauche qui exploitait la travers le monde.
situation pour tenter de montrer la!
faiblesse du régime capitaliste. Comme :
on le sait, les révolutionnaires socialis- | L'Angleterre éprouve actuellement des
tes où communistes profitent toujours difficultés de plus en plus grandes avec
des crises ou simplement des difficultés les colonies et dans l'exercice de ses
économiques pour stimuler leur philo- mandats.
sophie sociale.
Les communistes ne profitent pas
seulement des malaises économiques,
mais de toutes les difficultés politiques.
Ainsi, ces jours derniers, la Russie a
pris occasion, aux Nations unies, d'un
débat soulevé par l'Inde pour adopter
une attitude humaritaire et simuler la
Par Maurice DAGENAIS
de Ia British United Press
En Palestine
En Palestine, sous mandat britanni-
que, un tribunal de justice a maintenu
le droit de l'Angleterre de déporter des
immigrés juifs dans l'ile de Chypre,
mais cette décision à provoqué de très
vives réactions. Les Juifs ont multiplié
leurs manoeuvres de résistance et leurs
actes de terrorisme contre la politique
défense des minorités.
La délégation hindoue avait protesté
auprès des Nations unies contre le trai-
tement infligé par l’Union sud-africaine |
aux minorités hindoues dans ce pays.
Les délégués de l'Afrique du sud ont.
riposté en demandant de confier le cas
au tribunal international, en suivant de!
longues procédures judiciaires compli-
quées.
Il s'agissait là d'une manoeuvre pour
retarder la discussion du litige. L'Angle-
terre et le Canada ont fait preuve de
solidarité impériale en appuyant l’A-
frique du sud contre la demande hin-
doue.
Des droits humains étaient en cause:
le sort des minorités était discuté et
anglaise, tandis que la population mu-:
sulmane reste mécontente elle-même de
la domination anglaise.
En Egypte
En Egypte, de sanglantes émeutes
ont éclaté à travers le pays contre
l'occupation et la politique britannique
dans ce pays. Des foules nombreuses
d'Egyptiens ont réclamé le Soudan, l'in-
dépendance complète de l'Egypte et le
retrait immédiat de toutes les troupes
anglaises de l'Egypte.
Le premier ministre égyptien a dis-
‘Sous la commission chargée de discuter
la revision du traité d'alliance anglo-
égyptien de 1936 parce que sept mem-
l'on a usé d'une manoeuvre pour empêé- bres de la commission sur douze s'é-
cher la solution du problème. Par aïl- |taient retirés en protestant contre le
leurs, la Russie a pris la part des po- |nouveau projet anglais.
pulations minoritaires en défendant | Sidky Pacha a alors convoqué le par-
leurs droits contre l'Afrique du sud, | lement et tous ies membres de l’opposi-
l'Angleterre et le Canada. tion se sont retirés parce que le gou-
Evidemment, la Russie ne s’apitoyait | vernement allait poursuivre les pour-
pas sur le sort des Hindoues de l'Afrique parlers en vue d’une nouvelle alliance.
du sud, car elle aurait à s’apitoyer d’a-| Cette crise politique a déchainé de
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DES ECONOMES!
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IL FAUT beaucoup de monde et plu-
mousse, des Etats-Unis ou des Antilles.
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Les Canadiens achètent et vendent dans un
notre commerce d’exportation.
D.
“Le déjeuner
sieurs. mois pour préparer un déjeuner canadien.
Votre café peut venir de l'Amérique du Sud, votre
thé, d’Extrême-Orient. La nappe de votre table vient
peut-être d'Irlande, votre coutellerie et vofre porce-
laine, d’Angleterre, vos cranges et votre pample-
grand nombre de pays, au
monde entier, Au fait, le tiers du revenu de tous les Canadiens provient de
La Survivance
euy
Mardi, le 26 novembre, le R. Père
Lechasseur bénissait le mariage de deux
jeunes couples: M. Paul-Antoine Lemay
et Mile Jeanne de Chantal Lafleur; M.
Eddy Gagné et Mille Marie-Donalda
Lemay.
M. Moïse Lafleur servait de témoin
à sa fille: M. Ernest Gosselin. à son
beau-fils Eddy: M. René Lambert, à
son beau-frère Paul-Antoine; M. Aimé
Lemay, à sa soeur Marie-Donalda.
nouvelles émeutes dirigées principale-
ment par les étudiants.
Aux Indes
Aux Indes une véritable guerre civi-
le est commencée entre Musulmans et
‘Hindous au sujet de la constitution
future qu pays. Les deux groupements
‘s'opposent à la domination anglaise sur
le pays et ils se divisent simplement
sur un sujet.
Les Hindowes veulent un pays uni,
conformément au plan anglais, tandis
que les Musulmans veulent avoir un
(Etat indépendant pour eux en divisant
l'Inde actuelle en deux parties, l'une À nos jeunes mariés nous souhaitons
hindoue et l'autre musulmane. [longue vie de paix et de bonheur.
Un ancien secrétaire anglais pour les: Nous pensons aux deux nouveaux
Indes a avoué au parlement de l'Inde foyers qui augmenteront le nombre des
que les émeutes actuelles sont le début nôtres dans la paroisse,
de la guerre civile la plus horrible de # #
l'histoire. Va-et-vient
Au début de novembre, M. F. Brulotte
se rendait à Clyde pour le mariage de
| 3 l'une de ses filles.
| Observatoire M. Georges Bastien, avec quelques
; {membres de sa famiile, est en voyage
à Edmonton.
Mardi dernier, notre Père curé se ren-
(suite de la page 1)
traditionnelle”, tout en tenant compte |dait à Grande Prairie rencontrer Son
de la nécessité de savoir l'anglais dans ; EXc. Mgr Routhier pour y jeter les bases
j jorité i s'd” i .E.C. Nous savons
Kite province en majorité anglaise. Les ‘d'une Seeuon de la J . C Ne US
évêques affirment que cela est tout à | tous que c'est grâce à l'expérience et au
iti i i- dév ? èr j inte-
fait conforme aux traditions britanni- |AÉtOReNERE Le Mère Marie de Sa .
ques qui respectent la diversité dans | Flore d'Auvergne, c.s.C. que nous u
l'unité ‘rons, là comme ailleurs dans notre vi-
Hélas! pourquoi ne pouvons-nous pas | cariat, une unité d'Action catholique
ajouter que cela est conforme aussi aux spécialisée, À Grande Prairie, la dé-
o 5 PRESS 5 : SR A D
traditions canadiennes? Que Mère fut l'âme des journées d'é
Les Franco-Ontariens reçoivent au on |
jourd'hui des félicitations de tous les Plusieurs de nos hommes nous ont
archevêques et évêques catholiques de quittés pour les chantiers, entre autres
leur province. | M. Nap. Brulotte, son frère Hem ec un :
Et nous? Dans quarante ou soixante Plus jeune frère Guy. D'autrés suivront :
; PT à jentô |
‘ans, pourrons-nous mériter de pareilles bientôt. ,
‘ félicitations? Î Dans la semaine du 18 novembre, M.
} Nous lisons aujourd'hui dans le cour- l'abbé Claude Dechamplain se rendait ;
rier de Saint-Paul qu’au train où vont à Edmonton, auprès des autorités du |
‘les choses, l'anglais l'emportera bien- !Département de l'Education, au sujet |
tôt dans ce centre canadien-français. de notre nouveau district scolaire. |
| Nos gens feront-ils mentir les tra-| Depuis longtemps, nous constations
ditions de courage et de tenacité cana-'le besoin d'améliorer le système de
| diennes-françaises? HResteront-ils di- Chauffage de notre église. Après avoir
| gnes de notre histoire? PAU la voûte d'un gros papier, une
La réponse est à eux. souffleuse y à poussé plus de dix char-
S. P. :8es de ripes. Adieu les fentes qui lais-
isaient passer la chaleur! Et notre four-
_— naise s'est fait jouer un mauvais tour.
Les vieilles ba rbes lOn l'a entourée d’un mur de ciment de
ora ngistes (dix pouces d'épaisseur. Toutes les con-
res [duites d'air chaud et d'air froid ont
Les loges orangistes de l'Ontario vien- :êté retouchées, et pour cause. Doréna-
ee de déclarer, sur le triangle et l'é- |Vant, le presbytère, avec sa fournaise
| querre, que les écoles séparées onta- ‘indépendante, et l'égiise seront chauffés
= forment “un Etat dans l'Etat”; [à l'air chaud.
qu’elles créent dans le peuple une “di-! Nous aurons sous peu notre journée
vision grandissante” et qu'il faut les de l'A.C.F.A,, pe fois que le comité
supprimer. ‘local aura été réorganisé.
Sont-ce les mêmes loges qui, durant |
la guerre, prêchaient la croisade pour !
la défense des libertés démocratiques à !
travers le monde? Aujourd’hui, elles : VE
t a 7 A }
bee les supprimer chez nous, en Ca- Le 22 novembre dernier est décédé à |
nada, et elles affirment que le temps l’hôrital de Saint-Paul, M. R. Trudel|
d'agir est arrivé. ‘après quelques jours de maladie. La
Nous avons ici, en Alberta, quelques nouvelle de la mort de M. Trudel à
grands défenseurs des libertès démocra- quelque peu surpris ses nombreux ainis |
tiques. Ils ressemblent beaucoup aux de Calgary, car M. et Mme Trudel ve-
vieilles barbes orangistes de l'Ontario. naienft chaque aimée passer plusieurs
imois chez leur fille, Mme Georges Si- |
imonin. Le corps de M. Trudel repose
maintenant dans le cimetière de Lafonda
:où les funérailles eurent lieu le 25 der- |
inier. A Mme Trudel: ses filles Mme
| Georges Simonin et Mme H. Lavoie, de
{Lafond, et à son fils M. Trudel, de Red |
Deer, nous offrons nos plus sincères
lsympathies.
1: Nous regrettons aussi d'apprendre que
|Mme R. Trudel a aû passer quelques
jours à l'hôpital de Saint-Paul. Elle va
depuis beaucoup mieux et est retournée
chez sa fille Mme Lavoie.
| M. J.-H. Leblanc a eu une rechute.
Espérons qu'il se rétablira sous peu.
M. Lalonde, änciennement de Drum- !
heller, est gravement malade à l’hôri-
Jtal Sainte-Croix. )
Aussi à l'hôpital Sainte-Croix M.
i Leclement, de Bottrel, qui a subi une |
fracture à la jambe.
He
M. et Mme Comeau ont la visite de
{Mile Dumontier, garde-malade de Tro-
ee
EH de Éd
| Nouvellement arrivé dans la paroisse, |
lm. Dufresne, de Shaunavon, Sask. I est
[le frère de Mme Past. |
| Oo Î
Le 24 novembre il y eut réunion de
familie chez M. Alphonse Laurendeau
à l’occasion du 44ème anniversaire de
mariage de M. et Mme P. Laurendeau.
Où
M. et Mme Joseph Auclair sont partis
lundi passé pour l'Est du Canada. Ts
assisteront à Ja Drofession perpétuelle
de leur fille Cécile (Soeur Marie Fran-
çoise) de la Congrégation des Soeurs
Franciscaines, le 8 Aécembre. Tous les
iParoissiens ont toujours gardé un bon
Souvenir de Cécile et lui renouvellent
par le correspondant. leurs voeux res-
pectueux. A cette occasion, pour celle
qu'ils aiment appelier un enfant de la
Paroisse, ils offriront certainement
[ment religieux à l’école, et sûrement
d'entrée remporté par Mme Joseph |
1à tous les invités et vers la fin il y
La vraie éducation
(suite de la paxe 1}
lement nécessaire à la société. Si on
enlève les croyances religieuses, on au-
ra vite fait de les remplacer par Se
tres croyances et de créer toutes SORUES |
de faux dieux. L'Etat lui-même se fera :
tout puissant et totalitaire, et les vrais
libertés ne seront plus respectées. |
“Des observations faites dans d'au-;
tre spays, nous déclarohs franchement!
que, à moins que le précieux héritage de |
notre liberté humaine pour l'éducation |
des enfants dans ia ioi de leurs ancêtres !
Isoit préservé, à moins que la religion ne ‘
revienne à une place d'honneur au:
foyer et à l'école, le monstre du com-\}
murisme matérialiste, — qui n’est qu‘un
aspect marqué du nazisme et du fascis-
me contre lequel nos militaires ont
combatru et pour lequel ils sont morts |
— demeurera sur notre pays et fera de:
notre peuple épris de liberté des escla)
ves sans âmes d’un Etat tout-puissant
-usurpant la place d’un Dieu tout-puis- ;
‘sant.”
l'Etat ne peuvent supprimer le droit
des oarents de donner à leurs enfants
‘l'éducation religieuse qu'ils désirent, les
‘évêques continuent:
“L'Eglise catholique est empressée à
coopérer avec les parents ei l'Etat
pour faciliter et avancer le travail de
l'école pour le bien spirituel et temporel ù
.des enfants. Nous apprécierions tout ce :
‘qui pourrait assurer la place légitime de
l'enseignement religieux dans les écoles
publiques, secondaires de même que pri-
maires. La majorité des parents de cette
province désireraient sürement que,
leurs enfants reçoivent un enseigne-
votre instrument.
PEPER
aussi, les différents corps religieux,
protestants aussi bien que catholiques,
seraient heureux de coopérer à un plan:
qui parviendrait à cette fin. Cependant
les parents auraient le droit de retirer :
leurs enfants d’un enseignement reli-
gieux qu'ils jugeraient inacceptable. Les
catholiques ont leurs propres principes :
DONNELLY
M. et Mme Lucien Maisonneuve sont
religieux traditionnels et définis d'en- les heureux parents de deux jumelles
segnement religieux lesquels doivent nées le 22 novembre et baptisées le 24. Î
être respectés dans quelque plan qui On leur a donné les noms de Marie-
soit fait. La sauvegarde des droits et Laura-Cécile et Marie-Cécile-Lucille.
des intérêts des écoles séparées doivent M. et Mme Honoré Maisonneuve et M.
toujours être pour les catholiques d’un set Mme Philippe Moquin étaient de cé-
intérêt vital. | rémonie.
“C'est notre plus ardent désir que la
Commission royale trouve un moyen de ;
s'assurer que toutes les écoles de la pro- fermières l'assistance était nombreuse.
sk
|vince contribueront à éduquer une gé- | Félicitatons les dames pour l'intérêt
nération grandissante dans la connais- qu’elles portent à leur organisation et
sance de Dieu, dans la crainte de Dieu :aussi pour le magnifique ornement go-
et dans l'amour de Dieu, aidant ainsi à .thique dont elles ont doté notre église.
ÿarder pour le Canada, son caractère | ds sh
chrétien auquel il est redevable pour Sa} M. et Mme Adélard Rouleau sont
liberté et son bonheur.”
L'entraînement en
Grande-Bretagne Ë
Lonëüres. — La “lus grande partie”,
de l'entrainement au combat des mili-
taires britanniques aura lieu en Gran-!
de-Bretagne, a déciaré le premier ani-'
nistr> Ciement Attlee. On lui deman-
dait de faire enquête pour savoir si len-
trainement aurait lieu au Canada ou
ailleurs outre-mer.
si
LAMOUREUX
Dimanche dernier. M. et Mme Adé-'
lard Houle avaient offert généreuse- :
ment leur spacieuse et confortable ré- :
sidence pour une soirée-surprise en
l'honneur de M. et Mme Edmond Gau- |
mont qui ont décidé de quitter la ferme !
pour se fixer en ville. Ils ont transféré
une partie de leurs propriétés à leurs
enfants qui continueront le travail et
Sarderont les traditions. Cette soirée :
se passa gaiement dans une grande par-
tie de cartes avec prix pour les vain-
queurs. Les gagnants furent: Mme Lu-;
cien Langlois, M. Ephrem Langlois, |
Mme Henri Normandeau et M. Nor-:
mand Béhiel. I] ; avait même un prix
Godbout. Un délicieux goûter fut servi |
eut présentation d'un cadeau-souvenir
aux eux héros de la fête. M. Gaumont
reçut une belle table à café et Mme
Gaumont un joli Service à thé, en ar-
gent. Il va sans dire que nous regrettons
profondément le départ de ces deux an-
ciens, chrétiens exemplaires, généreux.
pour leur église, et sur le dévouement |
desquels on pouvait toujours compter. |
SK 8
Un comité âe Dames vient d’être fcr-
mé pour préparer une grande partie de
cartes qui aura lieu le 15 décembre à la
Salle paroissialé. Mme Hector Lamou-
reux en est la présidente et ses assis-
tantes sont: Mmes Joseph Godbout. Léo
Godbout, Wilfrid Godbout et Alma
Smith. Séance tenante, les personnes $
présentes oïfrirent les prix qui seront Sé
distribués à cette occasion. Nous invi- à
tons tous les paroissiens à réserver le RAT MUSQUE
» quelques prières à la‘ messe di é Ress 9295-005 vente: ae
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SPérations que comportent les transferts de marchandises et de monnaie.
On dit que M. G. Lefortune a eu la
visite de Madame Lagrippe.
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jvons remarqué M. L. Normandeau, of-
ficier du “Wheat Pool”,
| + 4
Comme par les années passées il ya
. des cartes religieuses de Noël en vente
après les messes qu dimanche dans la}
Salle de l'église.
reux. M. Moret est de retour d’un voya-
ge en Europe. I nous a vivement inté-
ressé en nous donnant ses impressions
sur ce voyage entièrement par avion,
sur l'état économique de ces pays, le
marché noir, ete. Louis nous a parlé
du commerce des fourrures et du ra-
dium dans le Nord.
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vaillent en ville étaient en visite chez
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